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Soudan
Au petit jour de mardi, vers 4h ou 5h du matin (locales), plusieurs installations de Port-Soudan ont été touchées par des frappes de drones…
Au Soudan, des violences meurtrières ont de nouveau ensanglanté la province Darfour. Cela fait maintenant deux ans que les affrontements tribaux empoisonnent cette région désertique de l’ouest du pays. Ils se sont même aggravés en raison du vide sécuritaire créé par le coup d’État d’octobre 2021. Pasteurs et agriculteurs s’affrontent autour du contrôle de terres, de pâturages et de points d’eau.
Militaires au pouvoir et certains groupes civils ont trouvé un compromis au Palais républicain, pour une transition de deux ans ao Soudan. La signature de l’accord, en présence de représentants de l’ONU, de l’UA et de diplomates, intervient après des mois de négociations. Cet accord intervient plus d’un an après le coup d’État d’octobre 2021 qui avait fait dérailler la transition.
Le premier anniversaire du coup d’État qui a interrompu, le 25 octobre, la transition démocratique amorcée au Soudan s’est déroulé dans la violence. On déplore au moins un mort à Oum Darman alors que les manifestants ont essuyé, à Khartoum, la répression policière. Les Soudanais appellent les militaires à regagner les casernes.
Mardi 21 juin, l’ambassadeur de l’Union africaine et le gouverneur du Darfour, allié de la junte au pouvoir depuis le coup d’État du 25 octobre, ont violemment dénoncé les discussions parallèles visant à faire dialoguer les militaires et l’opposition civile, qui continue de refuser tout partage du pouvoir et toute négociation avec les putschistes.
Le dialogue inter-soudanais, organisé par le Mécanisme trilatéral constitué par l’ONU, l’Union africaine et l’organisation régionale Igad, suscite des inquiétudes. Une « réunion technique » entre les acteurs politiques et les militaires putschistes, prévue mercredi 8 juin à Khartoum a été boudée par l’opposition civile et les principaux groupes armés.
A Khartoum, la junte au pouvoir a décrété dimanche 29 mai la levée de l’état d’urgence imposé le 25 octobre lors du coup d’État qui avait mis fin à la transition démocratique amorcée à la chute d’Omar el-Béchir. L’homme fort du Soudan a même promis la relaxe pour tous les opposants ayant bravé les consignes en multipliant les manifestations exigeant le rétablissement d’un pouvoir civil. Pour l’heure, l’ouverture du Conseil militaire suscite la suspicion parmi les défenseurs des droits humains.
Au Soudan, la junte au pouvoir cherche à juguler la colère populaire en exprimant sa volonté de relaxer tous les détenus et de générer ainsi un climat propice à la transition politique. En attendant, deux manifestants sont morts samedi lors de nouvelles marches contre le pouvoir militaire. Ces nouveaux décès portent à 98 le nombre de morts dans la répression des manifestations contre le coup d’État du 25 octobre 2021.
Les forces de l’ordre ont à nouveau violemment réprimé ce week-end des manifestations contre le coup d’État militaire. Le comité central des médecins soudanais a annoncé qu’un manifestant avait été tué samedi et plus de 90 blessés. Contre les manifestants, les forces de l’ordre ont usé des armes et des véhicules.
Le régime de Khartoum est aux abois. Il lâche du lest pour chercher une issue à la crise politico-institutionnelle qui perdure et gérer au mieux la question du Darfour où mort d’hommes il y a eu.
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