Vie partisane

Le Parti de l’Avant-Garde démocratique et socialiste (PADS), du Congrès national Ittihadi (CNI) et du mouvement «Al Yassar Al Wahdawi» (Gauche unioniste), composé de dissidents du PSU, au sein de la Fédération de gauche, s’apprêtent à sceller leur union. Les trois instances ont convenu, dimanche à Casablanca, de tenir leur premier congrès le 16, 17 et 18 décembre à Bouznika.

Mohamed Nabil Benabdallah rempile à la tête du PPS. Il a été réélu, samedi soir à Bouznika, au poste de secrétaire général pour un quatrième mandat. Le choix a été validé à l’issue des travaux du 11ème congrès national du parti, tenu sous le thème «L’alternative démocratique progressiste».

La lancinante question de la détérioration du pouvoir d’achat fait réagir la direction du PAM. Laquelle appelle, sur la base d’analyses faites de la situation socio-économique, à une réunion d’urgence de la direction de la majorité gouvernementale.

Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a indiqué avoir discuté lundi, lors de sa réunion hebdomadaire, d’une dépêche publiée par l’Agence marocaine de presse (MAP), intitulée «Dix points clés pour comprendre la campagne dans les réseaux sociaux contre le chef du gouvernement». Les élus Usfpéistes ont ainsi exprimé leur «étonnement» de la publication de la dépêche «non signée» par une institution officielle. Et exigent de l’agence des « excuses » non pas pour les meneurs de la campagne, mais pour l’opposition.

Des images choquantes de militants blanchis sous le harnais trainés par terre, des croche-pieds pour faire tomber les leaders de la formation marxiste Annahj Addimocrati et un déploiement des forces de l’ordre sans commune mesure avec un sit-in annoncé devant le siège du ministère de l’Intérieur, à Rabat. La démocratie en prend un sérieux coup dans le Royaume !

Par devers lui, le chef du gouvernement a ouvert la boite de Pandore en cherchant à mettre « KO » debout Abdallah Bouanou, chef du groupe PJD à la chambre des représentants. Interpellant le patron de l’Exécutif sur la hausse des prix des hydrocarbures et la nécessité de procéder à des réaménagements des marges pour alléger un tant soit peu le fardeau sous lequel croulent les consommateurs, A. Akhannouch l’a renvoyé dans les cordes en lui rappelant que c’est l’ancien gouvernement, dirigé alors par Abdelilah Benkirane, qui avait libéralisé la filière. Il ne fallait pas plus pour libérer « le djinn ».