La section régionale du RNI a rappelé que «la présomption d’innocence est une base universelle dans les différentes affaires portées devant la justice». Et le communiqué publié à cette occasion d’ajouter que «de par son appréciation de la justice comme une autorité indépendante qui ne doit pas être influencée, la coordination a décidé de geler le statut organisationnel des deux mis en cause jusqu’à l’émission des décisions judiciaires en la matière et leurs effets juridiques», indique la même source.
L’affaire a de quoi éclabousser le RNI qui voit ainsi Rachid El Fayek, parlementaire et président de la commune Oulad Tayeb, mais coordinateur région de la formation à Fès, et son frère, président du Conseil communal de Fès, poursuivis en état d’arrestation.
Pour rappel, le procureur du Roi près de la Cour d’appel de Fès a jugé bon de les poursuivre, dès vendredi, en compagnie d’autres personnes, en état de détention. Les charges qui pèsent sur eux ont trait au détournement des deniers publics. Une affaire qui jette le discrédit sur ces édiles, mais aussi sur un auxiliaire d’autorité, une gérante de société, un fonctionnaire de commune, tout ce beau monde étant impliqué dans ce dossier.
