Gouvernement
Attendu en séance plénière, mardi, devant le parlement, le chef du gouvernement a affirmé, de nouveau, que l’Exécutif est résolu à accélérer le rythme des programmes d’emploi, à maîtriser les taux de chômage et à offrir des opportunités de travail décent garantissant l’égalité des chances dans l’accès à un emploi stable et durable. Comme il a rappelé l’importance du dialogue social mis en place. Une séance sur laquelle planait la crise ouverte des facultés de médecine et de pharmacie et la montée en puissance des revendications catégorielles, notamment au niveau du secteur de la santé, vecteur de l’Etat social. Tout cela fait planer le doute sur la crédibilité du discours éthéré de la majorité.
Abdeslam El Aziz, coordinateur de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), et Mustafa Chennaoui, dirigeant de cette structure partisane, ont été reçus mercredi 15 septembre par le Chef du gouvernement désigné Aziz Akhannouch au siège du RNI. Des messages politiquement forts ont été émis à cette occasion.
Le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-major Général des FAR, a nommé le Général de Corps d’Armée, Belkhir El Farouk, inspecteur général des FAR, en remplacement du Général de Corps d’Armée, Abdelfattah Louarak, annonce dans un communiqué le ministère de la maison royale, du protocole et de la chancellerie.
Les consultations pour la formation du nouvel Exécutif sous la férule du RNI prennent de la vitesse. Ainsi, le Parti de l’Istiqlal a annoncé, mardi, avoir avancé la date de la convocation de la session extraordinaire de son conseil national. Histoire de trancher la question de la participation au gouvernement.
Le nouveau gouvernement libanais dirigé par Nagib Mikati a tenu, lundi, son premier Conseil des ministres au palais de Baabda, sous la présidence du chef de l’Etat, Michel Aoun. Ce dernier a incité les membres de l’Exécutif au travail.
Aziz Akhannouch, Président du Rassemblement national des indépendants (RNI), n’a pas tardé à se lancer dans la course aux tractations en vue de former le gouvernement. Il a ainsi démarré lundi 13 septembre, avec l’accueil d’Abdellatif Ouahbi, Secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM). Les patrons du PI, de l’USFP, du MP et de l’UC devraient suivre dans la même journée. Les entrevues qui restent préliminaires n’ont pas excédé les 30 minutes chacune.
Pour ceux qui avaient un doute dans son implication dans les affaires durant les quinze dernières années de ministre, Aziz Akhannouch a annoncé ce lundi avoir entamé « un processus immédiat de retrait de toute gestion au sein du holding familial », suite à sa nomination par le Roi en tant que Chef du prochain gouvernement.
Les consultations pour la formation du futur gouvernement seront engagées dès la semaine prochaine, a indiqué, samedi à Rabat, Rachid Talbi Alami, ex-ministre et membre du bureau politique du parti Rassemblement national des indépendants (RNI).
Le Parti authenticité et modernité (PAM) a affirmé être disposé à servir l’intérêt général depuis toutes les positions, et qu’il n’a pas tracé de lignes rouges.
Najib Mikati, Premier ministre désigné, a obtenu l’assentiment du chef de l’Etat libanais Michel Aoun sur la composition de son cabinet ministériel. Les deux hommes ont signé vendredi le décret portant formation du nouveau gouvernement, en présence du chef du Parlement Nabih Berri. Moscou et Paris applaudissent.