Sécurité intérieure

Quatre orpailleurs maliens ont été tués, jeudi, près de la localité d’El Moug, dans la zone tampon du Sahara, rapportent les médias mauritaniens. Les décès sont attribués à une frappe menée par un drone des Forces armées royales (FAR). Le bombardement a blessé un autre chercheur d’or de nationalité mauritanienne, évacué vers une clinique à Zouerate.

Sur instructions royales, chef suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales, le général de corps d’armée, inspecteur général des FAR et commandant la Zone Sud, Mohammed Berrid, a reçu, lundi au siège de l’état-major général des FAR, le général de division Mamat Oa Cham, chef d’état-major de la défense de la Gambie, en visite officielle au royaume du 4 au 9 février.

Les Forces armées royales (FAR) sont en train de déplacer de l’artillerie lourde vers des zones proches de la zone frontalière de Bir El Guendouz, au Sahara occidental. Ce mouvement, révélé par le journal espagnol La Razon, proche des militaires, n’est pas sans rappeler l’opération qui avait précédé, en novembre 2021, la libération de la circulation au passage d’El Guerguerate, après des semaines de blocage mené par des membres du Polisario, précise la même source.

Les Forces armées royales (FAR) continuent de faire leurs emplettes sur le marché turc. Ainsi, 200 véhicules blindés Cobra 2, conçus par le groupe turc Otokar, ont été commandés. Une vingtaine sera mise à la disposition des casques bleus marocains opérant dans des missions de maintien de paix, menées par les Nations unies, rapporte Africa Intelligence.

Une opération conjointe des services de Sûreté provinciale de Safi et la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), menée en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a permis de mettre en échec, samedi soir, une opération de trafic international de drogue de 2,1 tonnes de chira via le port de Safi. Le même jour, à Bab Sebta, un trafic de psychotropes et de cocaïne a été déjoué.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé avoir entrepris des sanctions disciplinaires et des procédures d’évaluation des emplois visant un nombre de policiers travaillant à l’Institut royal de la police, sur la base des résultats d’un examen approfondi mené par l’inspection générale au sein dudit institut et de ses établissements affiliés. Les résultats des enquêtes ont permis de révéler des dysfonctionnements, de dérives professionnelles et des comportements individuels contraires à l’éthique du métier.