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Affaire Pegasus : Le « ni-ni » du CNI espagnol à l’égard du Maroc

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En Espagne, le Centre national du renseignement (CNI) a écarté l’hypothèse selon laquelle le Maroc aurait pu utiliser des données «violées» du téléphone de Pedro Sanchez, chef de la coalition au pouvoir.

D’après El Confidencial, des sources du CNI ont «catégoriquement» démenti que les données volées sur les téléphones portables de ministres espagnols aient été utilisées par le royaume. Ils ont également affirmé qu’il n’y a pas eu de faille de sécurité de leur part dans la vérification des téléphones des ministres espagnols. «Les ministres nous fournissaient régulièrement leurs téléphones pour les nettoyer», expliquent-ils tout en regrettant que ce ne soit plus «habituel». Les services espagnols répondent de la sorte aux accusations de Pablo Iglesias, ancien secrétaire général de Podemos. Mais pas que… Ce qui fait que le Maroc est toujours la cible  de nombre de milieux espagnols, politiques comme médiatiques, dans cette affaire. En effet, selon le média espagnol, les sources du CNI pensent qu’il reste «totalement plausible» que le Maroc ait pu espionner des ministres du gouvernement Sanchez.

El Confidencial évoque «la fin de la théorie» d’un chantage présumé mené par le Maroc, développée par le Pati Populaire (PP) et ajoute que l’affaire Pegasus a porté un coup dur à Félix Bolaños, bras droit du chef du gouvernement espagnol, qui aurait «conseillé de rendre l’espionnage public». Le ministre de la Présidence, des Relations avec les Cortes et de la Mémoire démocratique doit ainsi «donner au juge les explications», rappelle la même source.

Il y a qualques jours de cela, le juge José Luis Calama avait décrété le secret de l’affaire ouverte suite à l’espionnage présumé, par le logiciel Pegasus, du président du gouvernement et de Margarita Robles, ministre de la Défense.

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