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L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui réunit des députés de 46 pays du Vieux continent, a examiné « l’utilisation abusive de logiciels espions », en tête desquels figure Pegasus, produit commercialisé par NSO, société israélienne. Le Maroc est invité à cette occasion à diligenter une enquête indépendante.
En Israël, le gouvernement a finalement décidé de la création d’une commission d’enquête sur l’usage des logiciels espions contre l’avis de la police et du parquet. Il s’agit notamment de voir dans quelles conditions ces programmes, notamment Pegasus, développé par le groupe israélien NSO, ont été utilisés.
Le Shin Bet, service de renseignement de l’occupation israélienne, a informé le Premier ministre et le Conseil de Sécurité nationale de son opposition à la proposition de Yariv Levin, ministre de la Justice, d’accorder un pouvoir d’enquête au comité qui examinera l’application de l’espionnage Pegasus.
La justice espagnole a classé l’enquête, ouverte il y a une année, portant sur l’espionnage des téléphones de Pedro Sánchez et des ministres de la Défense et l’Intérieur à travers le logiciel israélien Pegasus.
La plénière du Parlement européen a adopté une résolution sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus. Les eurodéputés entérinent, ainsi, le rapport final, présenté le 8 mai, par la Commission d’enquête du Parlement européen ad hoc, mise en place en mars 2022.
Le gouvernement espagnol a rejeté toute « spéculation » sur le rôle du Maroc ou d’autres pays dans l’espionnage de membres du gouvernement espagnol par le biais du logiciel Pegasus, après que les députés européens ayant enquêté sur la question ont considéré cette possibilité comme « plausible ».
Après deux jours de réunions avec des responsables espagnols, les 20 et 21 mars, les membres de la commission d’enquête du Parlement européen sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, n’ont pu fournir de preuves sur la culpabilité des renseignements marocains dans l’espionnage des téléphones de Pedro Sanchez, chef du gouvernement, et des ministres espagnols de la Défense, de l’Intérieur et de l’Agriculture.
Des militants marocains qui affirment avoir été ciblés par Pegasus ont annoncé, mercredi, leur intention de se joindre à l’action en justice menée aux États-Unis par Meta contre NSO, entreprise israélienne propriétaire du logiciel espion.
Dix-neuf mois après que le Maroc, victime d’une « gigantesque entreprise de déstabilisation internationale », a porté plainte contre certains médias français et des ONG, qui l’accusaient d’avoir utilisé le logiciel espion Pegasus, « aucune preuve n’a été apportée à ce jour », a affirmé, vendredi à Paris, Me Olivier Baratelli, avocat du Maroc en France.
En Espagne, le Centre national du renseignement (CNI) a écarté l’hypothèse selon laquelle le Maroc aurait pu utiliser des données «violées» du téléphone de Pedro Sanchez, chef de la coalition au pouvoir.

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