#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Pegasus sous la loupe du parlement européen : Les soupçons pèsent toujours sur le Maroc

Après deux jours de réunions avec des responsables espagnols, les 20 et 21 mars, les membres de la commission d’enquête du Parlement européen sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, n’ont pu fournir de preuves sur la culpabilité des renseignements marocains dans l’espionnage des téléphones de Pedro Sanchez, chef du gouvernement, et des ministres espagnols de la Défense, de l’Intérieur et de l’Agriculture.
Les soupçons pèsent toujours sur le Maroc

« Il n’y a aucune preuve », a reconnu, dans des déclarations à la presse, Jeroen Lenaers, eurodéputé néerlandais qui préside ladite mission. Toutefois, il a souligné « qu’il est logique de soupçonner le Maroc » d’être derrière ces opérations, rapporte le quotidien ABC.

C’est d’ailleurs la même conviction qu’avait exprimée, le 8 novembre 2022, Sophie Veld, rapporteuse de la commission d’enquête du PE. Tout en affirmant ne pas être en mesure de prouver l’implication du Maroc dans cette affaire, elle continue de croire en sa responsabilité. Ladite Commission avait auditionné, le 28 novembre, de hauts cadres espagnols du Centre national d’intelligence (CNI), services espagnols, qui ont évité de pointer du doigt Rabat.

Le Parlement européen a organisé, le 9 février, une réunion consacrée à l’examen des allégations portant sur l’utilisation par le royaume du logiciel Pegasus pour espionner des responsables européens.

Recommandé pour vous