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A Pékin, A. Baerbock critique la politique chinoise : « Taïwan est chinoise » martèle Qin Gang

En séjour à Pékin, la cheffe de la diplomatie allemande n'a pas hésité à évoquer tous les dossiers épineux du moment lors de sa première visite à Pékin. Conflit ukrainien, tension dans le détroit de Taïwan et droits de l'Homme en Chine, tout y était sur la table.
A Pékin, A. Baerbock critique la politique chinoise

Succédant au président français qui vient d’achever une visite en Chine, Annalena Baerbock a déclaré que si Pékin s’est engagé avec succès pour un équilibre pacifique entre l’Iran et l’Arabie saoudite, il devrait faire de même pour l’Ukraine, assurant qu’aucun pays n’a plus d’influence sur la Russie que la Chine.   « C’est bien que la Chine ait signalé son engagement pour trouver une solution. Mais je dois dire ouvertement que je me demande pourquoi la position chinoise n’inclut pas jusqu’à présent une demande à l’agresseur russe d’arrêter la guerre », a déclaré A. Baerbock.

La patronne de la diplomatie allemande a aussi évoqué les manœuvres d’ampleur que Pékin a lancé près de Taïwan. « Une escalade militaire dans le détroit de Taïwan par lequel transitent chaque jour 50% du commerce mondial serait un scénario catastrophe pour le monde entier », a-t-elle fait valoir.  « Taïwan appartient à la Chine », a rétorqué Qin Gang, son hôte chinois visiblement irrité par le ton de son visiteur européen. Le président français avait choisi, lui, de ne pas évoquer l’épineux dossier taïwanais sur place.

A. Baerbock n’a pas non plus fait l’impasse sur les droits de l’homme. « J’ai expliqué à mon homologue que nous voyons avec inquiétude que le champ d’action de la société civile en Chine se réduit de plus en plus et que les droits de l’Homme sont restreints. » Ella a notamment critiqué la répression des Ouïghours et l’emprisonnement de nombreux dissidents.

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