Lors d’une intervention dans une rencontre organisée par le Comité juif américain, S. Witkoff a dit être optimiste pour les efforts visant à faire adhérer l’Arabie saoudite à ces accords. Ces derniers avaient abouti en 2020, sous le premier mandat de Donald Trump, à la normalisation entre l’entité sioniste et 4 pays arabes, à savoir les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan.
Le mois de septembre dernier, le prince héritier Mohamad ben Salman avait assuré que le royaume refuse d’établir des relations avec Israël sans l’établissement d’un Etat palestinien avec pour capitale Jérusalem-est.
Au Liban, Wael Abou Faour, député du bloc de la Rencontre démocratique qui rassemble les députés issus du cercle du leader druze Walid Joumblatt a déclaré que « dans l’étape prochaine, la logique de la paix avec Israël sera consolidée ».
« C’est là que se produira la catastrophe majeure qui pourrait créer un conflit interne au Liban tandis que l’administration américaine actuelle fera pression pour une réconciliation avec Israël, » a-t-il averti lors d’une interview avec la chaine al-Hurra,
W. Abou Faour a révélé que cette administration en a déjà parlé ouvertement à des responsables libanais clés au Liban qui ont refusé. « Personne ne nous a parlé de cette question car notre position est connue et le mieux que nous puissions obtenir avec Israël est un accord d’armistice », a-t-il souligné.
Des sources politiques ont confié pour le quotidien libanais al-Joumhouriya que le Liban se trouvera dans une situation embarrassante lorsqu’il voudra affronter les pressions américaines car d’après ces sources, les Etats-Unis détiennent pratiquement toutes les cartes dont le Liban a besoin à savoir le retrait israélien, l’organisme de surveillance du cessez-le-feu et le soutien au gouvernement pour assurer la garantie internationale à l’aide destinée à la reconstruction.
