Le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées, a affirmé que « l’opération a atteint son objectif », forçant « des millions d’occupants sionistes à fuir vers des abris et interrompant le trafic aérien à l’aéroport ». Le haut gradé a ajouté que « cette opération s’inscrit dans le cadre de la poursuite par les forces armées yéménites de leur devoir religieux, moral et humanitaire envers nos frères en Palestine jusqu’à la fin de l’agression contre eux et la levée du siège ».
En outre, il a souligné « le maintien de l’interdiction du trafic aérien israélien à destination et en provenance de l’aéroport de Lod et la riposte continue à toute agression israélienne contre le Yémen par de nouvelles opérations de soutien au peuple palestinien opprimé ».
Les médias israéliens ont précédemment rapporté « l’interception d’un missile balistique en provenance du Yémen », entraînant « la suspension du trafic aérien à destination et en provenance de l’aéroport Ben Gourion, coïncidant avec le déclenchement des sirènes d’alerte aérienne dans de vastes zones ». La police israélienne a également signalé la chute de fragments de missiles intercepteurs dans le sud de Jérusalem et dans une colonie proche de la ville.
Abdel-Malik al-Houthi, chef du mouvement Ansarullah, a confirmé jeudi que « l’agression israélienne contre l’aéroport de Sanaa ne mettra pas fin aux opérations yéménites de soutien au peuple palestinien », ajoutant que « les forces armées yéménites cherchent à intensifier leurs opérations dans la période à venir afin d’être plus efficaces et influentes contre l’ennemi israélien ».
L’aviation israélienne a lancé plusieurs raids sur l’aéroport international de Sanaa au Yémen, environ dix jours après sa réouverture suite à une précédente agression israélienne.
Cette opération des forces armées yéménites s’inscrit dans une série d’opérations militaires menées par le Yémen dans le cadre du blocus aérien imposé à l’entité occupante, par le biais de tirs de missiles répétés visant l’aéroport Ben Gourion. Ces attaques ont entraîné des paralysies répétées du trafic aérien ces dernières semaines, plusieurs compagnies aériennes internationales ayant annoncé la suspension de leurs vols vers les territoires occupés.