#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

« Scandale Qatargate » : Les soupçons pèsent sur l’eurodéputée belge M. Arena

Le domicile de l’eurodéputée socialiste belge Marie Arena (PS) a été perquisitionné par la police fédérale dans le cadre de l’enquête sur le Qatargate et les soupçons de corruption liés à cette affaire au sein du Parlement européen.
Les soupçons pèsent sur l’eurodéputée belge M. Arena

Il s’agit de déterminer si la relation entre la parlementaire et son ex-collègue italien Pier Antonio Panzeri a été « strictement amicale », ou si elle est liée à l’affaire en cours. Cinq autres lieux liés « directement ou indirectement » à la responsable politique et à sa famille ont également été perquisitionnés, selon un communiqué des procureurs, cité par Reuters.

Par le biais de son avocate Me Michèle Hirsch, la parlementaire a déclaré à l’agence de presse Belga avoir précédemment signalé à la juge d’instruction qu’elle était à la disposition du Parquet. Dans ce sens, elle a fait savoir qu’elle serait « probablement entendue » par la justice « dans les semaines à venir », ajoutant par ailleurs être « convaincue » que l’enquête confirmera qu’elle ne serait « aucunement impliquée dans ce dossier ». 

En mars dernier, une version relayée par la presse en Belgique et en Italie a indiqué que M. Arena aurait séjourné avec P. A. Panzeri dans l’hôtel de luxe La Mamounia de Marrakech, en 2015, aux frais du Maroc. L’ancien eurodéputé a par ailleurs soutenu que sa collègue ne savait pas qui avait réellement parrainé le voyage.

Dans le cadre du Qatargate, le parquet fédéral belge enquête sur des actions présumées du Qatar et du Maroc, ayant potentiellement servi à influencer des décisions économiques ou politiques au sein du Parlement européen, par l’intermédiaire de l’ex-eurodéputé italien P. A. Panzeri et de son organisation à but non lucratif Fight Impunity. Les deux pays rejettent tout soupçon de corruption.

P. A. Panzeri fait partie des principaux acteurs soupçonnés dans ce scandale, au même titre que Francesco Giorgi, le lobbyiste Nicolo Figa-Talamanca et l’eurodéputé belge Marc Tarabella. Selon les médias belges, le nom de M. Arena « a été cité à plusieurs reprises dans cette affaire », étant donné ses liens avec P.A. Panzeri.

Recommandé pour vous