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Restrictions sanitaires aux frontières : Pékin brandit l’arme des représailles

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La diplomatie chinoise a dénoncé mardi l'imposition des tests Covid-19 pour les voyageurs en provenance de Chine, jugeant cette mesure sans « base scientifique ». En représailles, Pékin pourrait imposer des « contre-mesures réciproques ».
Restrictions sanitaires aux frontières

La diplomatie chinoise a condamné le 3 janvier l’imposition de tests Covid-19 par une douzaine de pays aux voyageurs en provenance de Chine, prévenant qu’elle pourrait prendre des « contre-mesures » en représailles.

« Certains pays ont mis en place des restrictions à l’entrée visant uniquement les voyageurs chinois. Cela est dénué de base scientifique et certaines pratiques sont inacceptables », a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, ajoutant que la Chine pourrait prendre des « contre-mesures réciproques ». La Chine maintient ses frontières largement fermées aux ressortissants étrangers depuis 2020. Le pays ne délivre plus de visas touristiques depuis bientôt trois ans et impose une quarantaine obligatoire à l’arrivée.

Cette mesure d’isolement sera levée le 8 janvier mais un test de dépistage de moins de 48 heures restera exigé avant d’arriver sur le territoire chinois. Cette décision coïncide avec la reprise attendue et progressive de voyages à l’étranger par les Chinois après trois ans de frustration. Au nom du principe de précaution, une douzaine de pays ont décidé d’imposer des tests PCR aux voyageurs en provenance de Chine, touchée par une déferlante de cas de Covid.

Suite à l’imposition de test pour les voyageurs chinois se rendant sur le territoire français, l’ambassade chinoise en France a jugé cette mesure « inutile et discriminatoire ». « Mon gouvernement est dans son rôle en protégeant les Français et en demandant des tests. […] On fait ça dans le respect des règles de l’Organisation mondiale de la santé et on continuera à le faire », a rétorqué Elisabeth Borne, Premier ministre, le 3 janvier sur les antennes de franceinfo. Le chef du gouvernement a rappelé que, depuis le 1er janvier, les passagers qui embarquent dans un vol en provenance de Chine à destination de la France

« s’engageaient à accepter un test à l’arrivée, un test qui fait l’objet aussi, quand il est positif, d’un séquençage. Ça nous permet d’avoir une donnée sur l’évolution du virus. On veut évidemment s’assurer qu’il n’y a pas des nouveaux variants ».

Le Maroc a quant à lui interdit purement et simplement l’entrée sur son territoire à tous les voyageurs en provenance de Chine, « quelle que soit leur nationalité ».

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