Les médias israéliens ont rapporté mardi que le ministre israélien de la Guerre a confirmé qu’ « une batterie anti-aérienne russe a tiré des missiles sur des chasseurs israéliens de l’air en Syrie il y a environ deux mois. ».
Les propos de B. Gantz sont intervenus lors de la « conférence nationale » organisée à al-Qods occupée, dans laquelle il a indiqué que « cette opération a eu lieu il y a environ deux mois », et que c’est « la seule fois que les Russes ont tiré contre des chasseurs israéliens », notant que « les forces israéliennes ont tiré les leçons de cet incident ».
« Il s’agissait d’un incident unique, nos chasseurs n’étaient pas dans l’océan, la situation est stable », a déclaré B. Gantz. « Mais nous regardons cette histoire comme si nous commencions une nouvelle phase. Et c’est bien de réagir ainsi. »
La Treizième chaîne israélienne a rapporté, en mai dernier, « qu’une batterie de défense aérienne dirigée par les Russes a tiré, pour la première fois, des missiles sur des chasseurs israéliens ». L’attaque s’est produite lorsque des chasseurs israéliens ont attaqué l’infrastructure militaro-industrielle de Masyaf, dans l’ouest du pays.
Le rapport souligne que « cet événement a créé un précédent, car les Russes ont fourni à la Syrie quatre batteries S-300, qui sont dirigées par des officiers de l’armée syrienne, mais ceux qui prennent les décisions concernant ces batteries sont des officiers russes ».
Cette annonce de B. Gantz intervient dans un contexte de tension que traversent les relations entre la Russie et Israël sur fond de décision russe « de fermer l’Agence juive ».
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a exprimé mardi les regrets de son pays face à la récente position non constructive d’Israël envers la Russie.
Et plus tôt, le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué Alex Ben-Zvi, ambassadeur d’Israël en Russie, dans le sillage de la déclaration de Yair Lapid, Premier ministre de l’occupation israélienne, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères, en avril dernier, qualifiant de « crimes de guerre » les pratiques de la Russie en Ukraine.