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Présidentielle au Guatemala : Retour en grâce de la gauche…

Réclamé par la droite sortante, l’examen des résultats électoraux, contestés par les observateurs électoraux et la communauté internationale qui s'inquiétaient d'une atteinte à la démocratie, ne change rien à la donne. Seules de légères variations ont été enregistrées par rapport au résultat initial qui avait confirmé la qualification de la gauche au second tour.
Retour en grâce de la gauche

Un responsable du Tribunal suprême électoral (TSE), qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, a confirmé que la vérification s’était achevée jeudi. Le TSE doit encore officialiser les résultats de ce nouveau comptage, quasi identique au précédent. « La différence entre les données publiées la semaine dernière par le TSE et celles obtenues dans le cadre du processus de vérification représente un pourcentage très faible », a déclaré Irma Palencia, présidente du TSE, sans pour autant confirmer que la révision était terminée.

Plusieurs sources, y compris les multiples partis qui ont demandé l’examen, confirment ainsi que les deux candidats socio-démocrates sont arrivés en tête. C’est le cas de Bernardo Arévalo, du mouvement Semilla. À la surprise générale, il s’est classé deuxième, au premier tour. Celui qui avait vivement contesté le recours de la droite se réjouit de la confirmation des résultats.

« Le plus important est que ce résultat ait été confirmé. Cela va dans le sens de ce que nous avons toujours su et de ce que les missions d’observation nationales et internationales ont déclaré. À savoir que le résultat du premier tour, le 25 juin, est un résultat qui exprime la volonté du peuple guatémaltèque, et qu’il n’y a donc plus de raison de poursuivre cette farce de ceux qui sont désespérés. Il faut désormais organiser le second tour des élections, car c’est ce dont le peuple guatémaltèque a besoin », a déclaré B. Arévalo.

Prévu le 20 août, le second tour opposera Bernardo Arévalo à Sandra Torres du parti de l’Union nationale de l’espérance. Avec ces deux sociaux-démocrates en lice, on sait déjà que le Guatemala sera gouverné par un président de gauche, une première depuis plus de dix ans.

Des chefs traditionnels mayas ont appelé mercredi 5 juillet au respect des résultats de l’élection présidentielle, avertissant qu’ils pourraient « mobiliser la population » s’ils continuaient à utiliser les tribunaux dans une affaire électorale.

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