Cyril Ramaphosa est en sursis. Sa famille politique s’est réunie en urgence et en nombre vendredi pour discuter de l’affaire Phala Phala, du nom de sa ferme à bétail où d
Les cambrioleurs ont découvert plus de 500 000 dollars en coupures en 2020 et dont l’origine suspecte de ces fonds et la volonté de cacher cette affaire au public interrogent les enquêteurs.
Mais la direction de l’ANC a rapidement dispersé ses troupes pour permettre aux plus hauts cadres du parti d’étudier le rapport d’enquête en priorité. Le reste sera convié une nouvelle fois dimanche pour, peut-être, sceller le sort du président. Dans un parti comme l’ANC, le président n’est plus tout à faire maître de son destin, il doit s’en remettre à ses camarades.
C. Ramaphosa serait toujours en train de consulter ses alliés. Ses plus francs soutiens considèrent que le rapport d’enquête est faible et écrit trop au conditionnel pour constituer une menace. Mais élu sur la promesse d’une nouvelle aube, débarrassé de la corruption, le chef d’État sud-africain a reçu ce rapport avec gravité. Pis, il aurait proposé de démissionner. S’il ne se retire pas de lui-même, son avenir dépendra donc du nombre de ses soutiens au sein de l’ANC. Un dossier lourd de conséquences sur lequel la direction du parti planche ce week-end.