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La tension persiste au Soudan : Trêves fragiles…

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Le cessez-le-feu de 72 heures, négocié sous l'égide de Washington, est arrivé à terme jeudi à minuit. La situation reste chaotique au Soudan où les armes tonnent toujours, vendredi, à Khartoum et à Oum Dourman. L'armée soudanaise a dit, mercredi, avoir donné son accord de principe pour participer à des négociations à Juba, capitale du Soudan du Sud, à l'initiative de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), organisation régionale qui réunit sept pays d'Afrique de l'Est dont le Soudan.
La tension persiste au Soudan

Au Soudan, alors que les initiatives locales, régionales et africaines se multiplient pour mettre fin aux affrontements violents qui ont lieu depuis le 15 avril 2023 et qui opposent l’armée et les paramilitaires, Washington et l’Autorité intergouvernementale pour le développement – l’Igad, qui regroupe Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud et l’Ouganda – semblent avoir réussi à arracher aux belligérants soudanais une prolongation de 72 heures de la trêve qui doit expirer jeudi à minuit.

Une avancée incertaine au regard des explosions qui s’entendent vendredi dans la capitale soudanaise, mais aussi à Oum Dourman.

Si le général Hemedti, chef des Forces de soutien rapide (FSR), n’a toujours pas réagi, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhan a accepté le principe de cette nouvelle trêve. Selon un communiqué de l’armée, il a également donné son accord de principe pour envoyer un représentant au Soudan du Sud afin d’entamer un dialogue.

Mais al-Burhan, dans un entretien à la chaîne al-Arabiya, a exclu de s’asseoir personnellement à la même table qu’un « rebelle », désignant ainsi son adversaire Hemedti qui n’a toujours pas confirmé l’envoi d’un délégué à Juba.

Les présidents du Soudan du Sud, du Kenya et de Djibouti œuvrent à améliorer les détails de l’initiative de l’Igad en espérant l’arrivée prochaine à Juba de représentants des deux belligérants. Pour les observateurs, ce petit pas vers le dialogue constitue un vrai progrès. Jusqu’à maintenant, les deux parties refusaient de discuter et cherchaient chacune à vaincre l’autre avant toute discussion.

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