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La Roja quitte le Mondial du Qatar : La presse espagnole étrille l’équipe et son staff

Les joueurs de l’équipe nationale espagnole et leur coach Luis Enrique ont subi, mardi et mercredi, une pluie de critiques dans les médias ibériques. Leur élimination au deuxième tour de la Coupe du monde par l'équipe nationale marocaine a fait couler beaucoup d’encre.
La presse espagnole étrille l’équipe et son staff

Dans un article d’opinion intitulé «Jours de réflexion», El Pais a pointé les « milliers de passes espagnoles, la plupart horizontales et très lentes », pointant « très peu de tirs au but contre le Maroc » lors de ladite rencontre. Le même quotidien ajoute, dans un autre article, que « l’Espagne n’a pas su quoi faire avec le ballon et a été éliminée contre le Maroc », ajoutant que « la Roja, avec beaucoup de possession sans résultat, s’est rendue devant une équipe marocaine ferme et stricte ». « L’Espagne a dit au revoir au Qatar comme elle l’a fait en Russie 2018 et lors de la dernière Coupe d’Europe, avec des tirs au but », regrette-t-il.

Marca a assuré de son côté que l’équipe nationale espagnole est tombée dans le piège de « passes sans tirs », rappelant que « sans tirer au but, une équipe ne peut gagner ». « Les équipes qui vont à la Coupe du monde les finales pour échanger des maillots sont révolues », fustige le média ibérique qui rappelle que l’équipe nationale marocaine « avait un plan et l’a bien exécuté ».

Marca a tiré à boulets rouges sur la performance de l’équipe nationale espagnole lors de ce match. « Si c’était un match du handball, l’arbitre aurait sifflé pour un jeu négatif », s’est-il moqué, pointant un « manque de dribble et d’audace » chez les joueurs espagnols, qui ont cherché en vain une faille dans la défense des Lions de l’Atlas.

ABC a choisi, lui, de se concentrer sur les célébrations des Marocains en Espagne, rappelant que les supporters des Lions ont investi les rues des villes espagnoles pour célébrer la qualification du Maroc. « Des drapeaux marocains étaient présents comme ceux amazighs », a-t-il souligné, en donnant la parole à un Sénégalais qui a affirmé être « Africain » et soutenir le Maroc. « Le Maghreb arabe a gagné !», scande une jeune femme descendant d’une voiture en agitant le drapeau algérien. « A Barcelone, il semblait que la ville avait gagné la Ligue des champions. Sur la Plaza Canaletas, les supporters portent des uniformes rouges et verts. Dans les quinze minutes qui ont suivi la fin du match, une marée humaine s’est dirigée vers la place », décrit le journal.

Un article paru sur le site maldita a démenti nombre de fake news qui avaient circulé à propos des supporters marocains. Des nouvelles qui faisaient état de vols et d’actes de vandalisme. OK Diario a critiqué la « célébration de la chaîne publique espagnole RTVE de la qualification de l’équipe nationale marocaine », décrivant « une catastrophe à laquelle personne ne s’attendait ». En effet, à la fin du match, RTVE a célébré sur ses réseaux sociaux la victoire du Maroc. « Nos voisins étaient le meilleur adversaire. Notre équipe aurait pu tomber avant », a indiqué sur Twitter la chaîne espagnole avant de supprimer son tweet.

Le même journal est tombé à bras raccourcis sur la Roja regrettant que «l’Espagne n’a pas été en mesure de marquer un seul but en 120 minutes de match, ni de marquer aucun des trois tirs au but » et pointant « un grand désastre avec plus de 1 000 passes et seulement deux tirs ».

Deux jours avant le choc maroco-espagnol, La Vanguardia avait qualifié les Lions de l’Atlas de « sélection de l’ONU».

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