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Guerre en Ukraine : Bakhmout sur le point de tomber

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La ville de Bakhmout, à l’est du Donbass, connue sous le nom Artyomovsk, serait sur le point de tomber entre les mains de l’armée russe et de ses alliés qui ont enfoncé les fortifications qui ralentissaient leur progression.
Bakhmout sur le point de tomber

La télévision française LCI déclarait vendredi que les Russes sont entrés dans la ville. « Avec de l’artillerie et des chars obsolètes, les soldats ukrainiens défendent le secteur le plus difficile du front du pays », rapporte le média allemand Bild, qui s’est rendu sur place. « Les Ukrainiens ripostent au mieux de leurs capacités. Ils tirent avec tout ce qui fonctionne. Les munitions se font rares », décrit le journal.

Depuis le retrait des forces russes de la ville de Kherson dans le sud de l’Ukraine, l’essentiel des combats se déroulait sur la ligne de front de l’est du pays. Dans la région de Donetsk, les affrontements concernent particulièrement les abords de la ville de Bakhmout, que la Russie tente de conquérir depuis l’été.

Selon les médias occidentaux, la bataille s’est encore intensifiée ces derniers jours et l’armée russe a réussi une percée mais les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive et réussi à la repousser.

Des experts occidentaux assurent que les pertes quotidiennes des forces armées ukrainiennes près de Bakhmut atteignent un bataillon (500 à 800 personnes), les hôpitaux de Konstantinovka sont surpeuplés et les écoles sont converties en hôpitaux.

Alors que les médias occidentaux décrivent cette ville comme un champ de ruines, les images postées par le média russe sur Telegram Intel Slava ne la montrent pas ainsi. Selon le site, les Ukrainiens ont creusé des tranchées dans le centre de la ville en préparation à l’entrée des forces russes, notamment de la force Wagner.

Vendredi 16 décembre, la Russie a déclaré avoir bombardé plusieurs postes ainsi que des sites militaro-industriels et énergétiques de l’Ukraine. Et ce, deux jours après un attentat contre le pont russe de Crimée, qu’elle impute à Kiev. Selon l’agence russe Sputnik, les frappes ont déclenché une alerte aérienne qui est parti de l’est pour rapidement englober le reste du territoire ukrainien.

Le ministère russe de la Défense indique que les bombardements ont interrompu le transfert d’armes étrangères ainsi que le déplacement de troupes de réserve vers les zones de combat. De même, plusieurs usines ukrainiennes de production d’armes et d’équipements militaires ont suspendu leurs activités. « 4 stations radar de systèmes de missiles anti-aériens ukrainiens S-300 ont été détruites dans la région de Zaporojie et 3 missiles du système Ouragan ont été interceptés dans la même région », précise aussi le ministère russe.

Il est aussi question que l’armée russe a détruit un point de déploiement temporaire de mercenaires étrangers sur l’axe de Krasny Liman.

Les médias russes ont rapporté que les bombardements se sont concentrés sur 3 lots : le premier via des missiles de croisière, visant à distraire les défenses antiaériennes de l’Ukraine, les médias occidentaux ont rapporté que « les défenses ukrainiennes ont réussi à les abattre », le second a ciblé les défenses antiaériennes, leurs radars et leurs batteries S – 300, et le troisième a ciblé des installations énergétiques. Selon plusieurs rapports occidentaux et médias ukrainiens, les explosions se sont concentrées dans la capitale Kiev, Kharkiv (Kharkov), Nikolaev, Dnepropetrovsk, Zaporozhye (Zaporojiye), Kirovograd et Poltava.

Selon l’AFP, une quarantaine de missiles russes ont frappé plusieurs villes d’Ukraine, avec des explosions entendues dans le centre de Kiev et des coupures de courant signalées dans plusieurs localités du pays. Il est question que d’importantes infrastructures dans les régions de Kharkiv (nord-est) et de Ternopil avaient été endommagées et qu’un certain nombre de tronçons de chemin de fer dans les régions de Kharkiv, Kirovograd et Dnepropetrovsk ont cessé de fonctionner.

Le ministre ukrainien de l’Énergie, German Galushchenko, a confirmé la destruction d’un grand nombre d’installations énergétiques dans l’Est et le sud du pays, où les médias ukrainiens ont dénombré plus de 70 missiles russes. La centrale électrique Krivorozhskaya, à combustible solide la plus puissante d’Europe, a été frappée.

Selon Donbass Insider, une explosion s’est produite à Malotaranovka, village près de Kramatorsk, dans la région de Donetsk, contrôlé par les Forces armées ukrainiennes, et où se trouve une grande base des néonazis ukrainiens.

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