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Guerre à la frontière libano-israélienne : Un front toujours actif…

Plusieurs opérations ont été menées jeudi 21 mars depuis le Liban contre les positions militaires israéliennes. La veille, le Hezbollah en a mené plusieurs autres. En représailles, Tsahal a lancé des raids sur des localités du Sud-Liban, tuant un combattant du parti chiite Amal. Selon le dernier bilan du ministère libanais de la Santé, 316 personnes ont été tuées depuis le 8 octobre, dont 223 membres du Hezbollah. En face, l’armée sioniste garde le silence sur ses véritables pertes.
Guerre à la frontière libano-israélienne : Un front toujours actif…

Les combats avaient perdu en intensité depuis quelques jours, mais les affrontements ont repris de plus belle entre le Hezbollah et l’armée israélienne mercredi 20 mars. Un combattant du parti Amal a été tué. En effet, la milice chiite a détaillé sur son site Al-Manar les opérations de la journée du 20 mars. Le Hezbollah a revendiqué des frappes sur le « site Ruwaisat Al-Alam » dans les collines libanaises occupées de Kafr Shuba, «le site de Zabdin» et «le site israélien de Marj».

De son côté, l’aviation israélienne a mené des frappes « dans le village de Qantara dans le caza de Marjeyoun à deux reprises », rapporte L’Orient-Le Jour, faisant une victime parmi le parti Amal. Le mouvement chiite allié du Hezbollah a en effet annoncé la mort de son combattant Mohammad Qmeiha « alors qu’il accomplissait son devoir national et djihadiste en défendant le Liban et le Sud ». L’organisation de Nabih Berry a perdu 12 combattants depuis le début des hostilités le 8 octobre contre l’armée israélienne.

L’armée sioniste a de surcroît mené des tirs d’artillerie sur le village frontalier d’Abassiyé ainsi que sur le village de Ghandouriyé et dans la périphérie de Kfar Hamam et de Rachaya el-Foukhar. Selon le dernier bilan du ministère libanais de la Santé datant du 20 mars, cité par le quotidien libanais francophone, 316 personnes ont été tuées depuis le 8 octobre, dont 223 membres du Hezbollah et 49 civils. D’après les chiffres du ministère, 88% des victimes, mortes ou blessées, sont des hommes et 95% des Libanais. Environ 60% ont entre 25 et 44 ans.

Depuis le 8 octobre, les deux ennemis frontaliers s’affrontent quasi-quotidiennement via des attaques de drones, des frappes ciblées contre des postes d’observation et sur des infrastructures militaires. Les combats se limitaient à un rayon de cinq kilomètres de la frontière. Les zones limitrophes ont de surcroît été en partie vidées de leurs habitants. Or, l’aviation de Tsahal a mené plusieurs raids dans des provinces reculées, à Baalbek notamment qui se situe à plus de 100 kilomètres de la frontière israélienne, mais également à Nabatiyeh, à Saïda ou sur Tyr.

Les dirigeants israéliens ont haussé le ton en menaçant le Hezbollah d’une potentielle intervention terrestre au Sud-Liban. Des officiels américains ont même évoqué un tel scénario si une solution diplomatique ne parvenait pas à obtenir le retrait de la résistance de leurs fiefs, à la frontière israélienne. Pour l’heure, les pressions occidentales, françaises et américaines ont été sans effet.

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