« Le président Erdogan a déclaré que l’intensification et la prolongation des attaques israéliennes pourraient avoir des conséquences régionales et mondiales négatives » a rapporté un communiqué de la présidence turque publié à l’issue de cet entretien téléphonique.
« Le retrait du soutien inconditionnel des États-Unis à Israël peut garantir un cessez-le-feu rapide », a insisté R.T. Erdogan. Allié traditionnel de la cause palestinienne, mais aussi partenaire économique et militaire d’Israël, le chef de l’État turc a dénoncé à de nombreuses reprises et en termes virulents les opérations militaires israéliennes sur Gaza et le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël, qualifié d’État « terroriste » et « génocidaire ».
Cet entretien s’est déroulé après la visite de Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité en Palestine où il rencontré Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, et Yoav Gallant, ministre de la Défense, avant de se rendre à Ramallah où il a été accueilli par le Président de l’Autorité palestinienne. L’administration US déclare vouloir que la guerre entre Israël et le Hamas prenne fin « dès que possible ».
J. Sullivan a discuté au cours de sa visite en Israël d’un basculement « dans le futur proche » de l’offensive israélienne sur le territoire de Gaza vers des « opérations de faible intensité », a rapporté John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche. « Je pense que nous voulons tous que cela se termine le plus tôt possible », a aussi dit J. Kirby, ajoutant que le conflit « pourrait se terminer aujourd’hui » si le Hamas déposait les armes, ce qui « ne semble pas probable pour l’instant ».