Des systèmes de missiles, de radars et de drones, ainsi qu’un centre de guerre électronique, ont été nouvellement installés sur les sites et positions de cette unité de défense aérienne. Le général A. Sabahifard a salué la technologie de pointe qui a été incorporée dans les équipements et le matériel militaire de la force de défense aérienne de fabrication nationale. Cette technologie, a-t-il indiqué, a été obtenue grâce à « l’effort 24 heures sur 24 [de nos experts dans] des centres scientifiques, éducatifs, et de recherche de la défense iranienne et à l’échange de savoir-faire [connexe] avec d’autres centres concernés ».
A.Sabahifard a attribué à cette technologie le mérite d’avoir « accru les capacités opérationnelles nouvelles et uniques de la Force de défense aérienne et d’avoir amélioré la puissance de combat de ses unités stratégiques ».
Le commandement de l’unité de défense de l’Est a été renforcé « en fonction des menaces perçues et émergentes », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que l’amélioration de la puissance de confrontation contre les différentes sources de menace était une partie importante de l’agenda de la défense aérienne.
En juin dernier, le même haut gradé avait salué la gestion rigoureuse de l’espace aérien du pays par la Force de défense aérienne. « Le moindre mouvement [dans l’espace aérien de la République islamique] n’échappe au regard [surveillance] de la Force de défense aérienne », avait-il alors déclaré. Il a également noté que la DCA disposait d’une variété de systèmes qui lui permettaient de réagir à temps à toute menace éventuelle, ajoutant que la force avait fait de grands progrès dans des domaines spécialisés, en particulier dans le domaine du développement de différents types de drones et de radars. Le pays s’est appuyé sur les efforts et le savoir-faire nationaux pour réaliser des progrès significatifs en vue d’améliorer l’autosuffisance de ses forces armées.
Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim a déclaré que le pays n’avait d’autre choix que de riposter à l’assassinat par ‘Israël’ du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, affirmant qu’une telle mesure est nécessaire pour dissuader toute nouvelle agression contre le pays dans un contexte marqué par l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU.
S’exprimant lors d’une réunion ministérielle d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), mercredi 7 août, Ali Bagheri Kani a déclaré que l’Iran avait toujours déployé un maximum d’efforts pour prévenir une nouvelle escalade des tensions et des conflits dans la région, et qu’il n’avait désormais d’autre choix que de répondre à l’agression du régime israélien pour dissuader de nouvelles attaques. « À l’heure actuelle, en l’absence de toute action appropriée du Conseil de sécurité de l’ONU contre les agressions et les violations du régime israélien, la République islamique d’Iran n’a d’autre choix que d’utiliser son droit inhérent à la légitime défense contre les agressions de ce régime », a-t-il noté. « Une telle action est nécessaire pour empêcher toute nouvelle agression de ce régime contre la souveraineté, les citoyens et le territoire de la République islamique d’Iran, et elle sera menée au moment opportun et de manière proportionnée. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim a déclaré que le génocide qui dure depuis des mois à Gaza et l’assassinat d’I. Haniyeh sont des exemples des crimes terroristes du régime sioniste dans la région et au-delà. « Ces crimes prouvent une fois de plus que les fondements et l’existence du régime d’occupation sont basés sur le terrorisme, le crime, l’agression, la violation de la paix, la création d’insécurité et d’instabilité dans la région, le bellicisme et le génocide », a-t-il déploré.
Il a décrit l’assassinat du leader du Hamas comme « une violation flagrante de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de la République islamique d’Iran, une menace sérieuse pour la paix et la sécurité régionales et internationales, et une violation grave des principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations unies », avant d’appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à s’acquitter de ses devoirs face à un tel horrible crime et à fournir les motifs de poursuite et de punition des auteurs et instigateurs. De même, il a déclaré qu’il ne fallait pas négliger la responsabilité des États-Unis en tant que principal soutien du régime israélien dans la perpétration de ce crime horrible, car le régime n’aurait pas pu le commettre sans le consentement et le soutien des services de renseignement des États-Unis.
Le haut responsable iranien est arrivé en Arabie saoudite mercredi pour participer à la réunion tenue à la demande de l’Iran et de la Palestine. Avant le sommet, il s’est entretenu avec Hissein Brahim Taha, secrétaire général de l’OCI, de la situation critique des Palestiniens et des défis auxquels l’organisation est confrontée.