L’AMDH a appelé à mettre fin à cette grève de la faim ouverte en raison du danger qu’elle représente pour la vie des doctorants, ainsi que pour leur santé physique et mentale. Et demandé aux autorités compétentes d’engager un dialogue sérieux pour dégager une issue à ces compétences en décrépitude.
Les grévistes ont interpellé sans succès le Médiateur du Royaume, les ministres, les secrétaires généraux des partis et des syndicats, ainsi que les associations des droits de l’homme. En foi de quoi, ils considèrent la grève de la faim comme le moyen le plus approprié pour faire entendre leur voix. Sauf que face à ce drame, le ministère l’Enseignement supérieur s’en lave les mains.
La Coalition marocaine des organismes des droits de l’homme avait adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement, appelant à « une intervention urgente afin de sauver la vie des grévistes de la faim avant qu’une tragédie ne survienne ». Dans la lettre signée par 19 organismes de défense des droits de l’homme, la Coalition avait qualifié de « préoccupante » la situation des doctorants au chômage qui menaient une grève de la faim illimitée, estimant que leur demande de travail était « juste et légitime ». Pour l’heure, on assite au pourrissement de la situation…
