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Des roquettes ciblent un hôpital à Lougansk : Moscou dénonce un « crime de guerre »

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L'armée ukrainienne a « délibérément attaqué » un hôpital à Novoaïdar avec un lance-roquettes HIMARS, tuant 14 personnes, selon la défense russe. Le représentant de la Russie à l'ONU a assuré que les Etats-Unis étaient « complices » de cette frappe. Cette frappe intervient alors que l’armée russe poursuit sa pression militaire sur nombre de sites où l’armée ukrainienne s’était retranchée dans le Donbass.
Des roquettes ciblent un hôpital à Lougansk

Le 28 janvier, les forces armées ukrainiennes ont «délibérément attaqué le bâtiment d’un hôpital avec un système lance-roquettes multiple HIMARS de fabrication américaine dans le village de Novoaïdar», en République populaire de Lougansk (RPL, rattachée à la Russie fin septembre après un référendum soutenu par Moscou mais dénoncé par Kiev et ses alliés occidentaux), selon un communiqué publié par le ministère russe de la Défense.
« Des roquettes avec une ogive à fragmentation explosive ont touché le bâtiment, 14 patients de l’hôpital et du personnel médical sont morts et 24 personnes souffrent de blessures de gravité variable », ajoute le ministère, qui précise que des médecins civils et militaires de l’Institut médical de Novoaïdar fournissent depuis de nombreux mois les soins médicaux nécessaires à la population locale et au personnel militaire. Pour la défense russe, cette « attaque délibérée » avec des missiles contre une institution médicale civile constitue « un crime de guerre grave du régime de Kiev ». « Toutes les personnes impliquées dans la planification et la mise en œuvre de ce crime seront retrouvées et tenues comme responsables », assure le ministère.

 « L’absence de réaction des Etats-Unis et des autres pays de l’OTAN face à ce dernier mépris en date monstrueux du droit humanitaire international par Kiev confirme encore une fois leur implication directe dans le conflit et leur participation aux crimes commis », ajoute un communiqué de la diplomatie russe. Kiev n’a pour le moment pas commenté l’information.

Dmitri Poliansky, représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie auprès de l’ONU a lui aussi dénoncé sur Twitter « un autre crime de guerre odieux ukrainien ». « Des missiles fournis par les Etats-Unis ont tué 14 civils dans un hôpital. Et comme nous le savons des responsables ukrainiens, les cibles de HIMARS sont convenues par Washington, ce qui, par conséquent, rend directement les Etats-Unis complices. Les contribuables américains doivent savoir comment leur argent est utilisé », a-t-il déclaré.

L’Ukraine fait pression sur ses soutiens occidentaux pour disposer aussi d’avions et de missiles longue portée. Vadim Omeltchenko, ambassadeur ukrainien en France, a réitéré les annonces sur l’octroi de chars lourds par les Occidentaux et, à l’instar de Volodymyr Zelensky, a fait savoir que Kiev avait besoin d’avions. « Aujourd’hui de nombreux pays ont confirmé officiellement leur accord pour livrer 321 chars lourds à l’Ukraine. Les délais des livraisons varient, mais nous avons besoin de cette aide le plus vite possible », a-t-il déclaré sur BFM TV.

Le diplomate a signalé que Kiev comprenait les risques d’une livraison étalée sur plusieurs mois. « C’est pourquoi notre Président a souligné dans son discours d’aujourd’hui qu’il fallait le faire le plus rapidement possible. S’ils arrivent au mois d’août ou de septembre, cela sera trop tard », a-t-il rappelé tout en révélant que Kiev avait besoin d’avions, notamment pour « la défense du ciel ».

Mercredi 25 janvier, Berlin a donné le feu vert à l’envoi de chars Leopard à l’Ukraine. Washington a fait de même pour des chars M1 Abrams. Côté français, « rien n’est exclu » concernant la livraison de chars de combat lourds Leclerc. « Pour ce qui est des Leclerc, j’ai demandé au ministre des Armées d’y travailler. Rien n’est exclu et cela s’apprécie en effet collectivement », a déclaré le Président français le 22 janvier. Il a toutefois précisé que la décision serait prise au regard de trois critères. Le premier, « que cela ne soit pas escalatoire ». Le deuxième, « que cela puisse apporter un soutien réel et efficace » à l’Ukraine et le troisième, que cela n’affaiblisse pas « nos capacités propres de défense ».

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