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Déluge d’Al-Aqsa : 704 morts, dont 140 enfants et 105 femmes, pami les Palestiniens

Au quatrième jour de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, l’armée d’occupation israélienne a revu à la hausse le bilan de ses morts. Elle a publié, mardi matin, une nouvelle liste des noms de ses morts, qui comprend 38 soldats et officiers supplémentaires depuis le début de cette opération.
Déluge d’Al-Aqsa : 704 morts, dont 140 enfants et 105 femmes, pami les Palestiniens

Les médias israéliens ont rapporté que 1 000 Israéliens ont été tués à la suite de l’offensive surprise de la Résistance palestinienne, notant que le nombre de morts « continue d’augmenter et le décompte ne s’arrête pas ». Ils ont rapporté que « toutes les colonies adjacentes à l’enveloppe de Gaza ont été évacuées jusqu’à une distance de 4 km ».

Les médias israéliens ont rapporté que « des groupes de Palestiniens au volant de plusieurs véhicules se sont dirigés vers les colonies dans l’enveloppe de Gaza », soulignant que des affrontements intenses ont eu lieu au carrefour Saad. Plus tôt, le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne avait annoncé la mort de deux militaires israéliens, dont le commandant adjoint de la 300e brigade de la division Galilée, lors d’un affrontement à la frontière libano-palestinienne.

Le Jihad islamique a affirmé que deux de ses combattants sont tombés lors d’accrochages avec les forces d’occupation à la frontière avec le Liban.

Entre-temps, les bombardements contre la bande de Gaza se sont poursuivis, mardi, tandis que les navires de guerre israéliennes bombardaient la côte de Gaza. Les bombardements depuis la mer ont coïncidé avec les frappes aériennes lancées par les avions d’occupation contre les bâtiments résidentiels, les centres médicaux, les bâtiments gouvernementaux, voire même les ambulances dans diverses zones de la bande de Gaza.

Un responsable du gouvernement de Gaza a annoncé que l’armée israélienne avait commis des massacres contre 15 familles dans la bande de Gaza, après avoir directement bombardé leurs maisons.

Cinq journalistes supplémentaires sont également tombés lors des récents bombardements israéliens, élevant à huit leur total depuis le début du Déluge d’Al-Aqsa. Le ministère palestinien de la Santé a recensé 704 morts, dont 140 enfants et 105 femmes et 3800 autres blessés. Les forces d’occupation ont également eu recours au phosphore et autres armes internationalement prohibées lors de leurs raids aériens contre la bande de Gaza.

Reuters a cité un responsable du ministère américain de la Défense qui aurait déclaré que les États-Unis étaient « capables de poursuivre leur soutien à l’Ukraine et à Israël », mais qu’ils craignaient en même temps une expansion de la guerre. Le responsable a ajouté que le Pentagone accélérait le processus d’envoi d’équipements de défense aérienne et de munitions.

Washington a informé les capitales concernées que l’envoi de son porte-avions à la Méditerranée n’était pas un acte de guerre, mais plutôt un acte de dissuasion, et que le gouvernement américain n’avait ni demandé ni obtenu l’autorisation de participer à des opérations militaires. N’empêche, d’autres informations confirment la volonté américaine à vouloir contribuer, aux côtés de l’armée israélienne, à libérer les « otages » de plusieurs nationalités, dont des Américains, retenus dans la bande de Gaza.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, avait précédemment nié que les États-Unis disposaient de preuves spécifiques ou d’informations de renseignement confirmant l’implication de l’Iran dans la bataille du « Déluge d’Al-Aqsa ».

Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.

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