Les militaires américains ont ainsi eu des discussions avec les responsables de la mission ce mercredi matin, apprend-on de sources proches ayant requis l’anonymat. Sources qui ont, en outre, révélé que la délégation américaine s’est rendue à bord d’un avion de l’ONU vers la ville de Mahbès afin d’observer la situation de la zone frontalière, qui a récemment été le théâtre de plusieurs attaques et actes d’agression de la part de la milice du Polisario. La milice séparatiste est en effet derrière les attaques répétées ciblant cette ville en particulier surtout depuis l’annonce de son retrait unilatéral des engagements du cessez-le-feu de 1991.
La délégation américaine, qui comprenait des responsables militaires de l’ambassade, a eu des entretiens avec Alexander Ivanko, chef de la mission MINURSO et représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara, ainsi que des discussions bilatérales avec le général de division, Fakhrul Ahsan, commandant de la force de la Mission des Nations Unies pour le Sahara (MINURSO). Les discussions, selon la même source, ont tourné autour des problématiques et les défis liés au maintien de la paix dans la zone et visait à renforcer la coopération bilatérale avec la mission MINURSO et à suivre la situation dans la région, dans le cadre des efforts internationaux pour maintenir la paix et la stabilité.
A noter que cette visite de la délégation américaine n’est pas inhabituelle puisque les Etats-Unis, font régulièrement ce genre de déplacements pour s’enquérir de la situation du Sahara dans le cadre de leur suivi du dossier et leur soutien aux efforts de l’ONU qui gère ce conflit. Les Etats-Unis tentent par la même occasion de soutenir les efforts de paix et de sécurité, ainsi que leur maintien dans la zone dans le cadre de leur soutien aux efforts internationaux. Washington est également le porte-plume des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, l’organe exécutif des Nations Unies qui traire de la question du Sahara.
La visite intervient deux jours après l’investiture du président Donald Trump qui avait reconnu à la fin de son premier mandat en 2020 l’entière souveraineté du Maroc sur le Sahara.
