Dans son intervention, le représentant algérien a dénoncé les «violations des droits de l’Homme commises par le Maroc au Sahara occidental». Une accusation qu’Abdellatif Ouahbi, ministre marocain de la Justice, a vivement récusé.
«Le royaume refuse de recevoir des leçons du régime algérien sur le respect des droits de l’homme», a riposté A. Ouahbi tout en accusant l’Algérie de «séquestrer des Marocains des provinces du Sud» dans les camps de Tindouf. Le ministre a ajouté que «depuis 1975, le Maroc a investi plus de 200 milliards de dirhams dans les provinces du sud du Royaume, ce n’est pas par charité mais par devoir envers le peuple».
«Je regrette qu’une partie de notre peuple et des populations d’Afrique subsaharienne soient encore otages dans un autre pays et soient exploitées pour alimenter une crise politique et internationale affectant la paix et la sécurité internationales et soient instrumentalisées dans des questions de droits de l’Homme», a-t-il déploré.