Terrorisme

Au Niger, après une meurtrière embuscade, le 10 février dernier, dans l’ouest du pays, les forces spéciales nigériennes ont répliqué. Lors de nouveaux accrochages, la semaine dernière, avec des groupes armés, les soldats nigériens ont engagé une véritable opération de ratissage avec des moyens terrestres et aériens, jusqu’en territoire malien. « 79 terroristes » ont été tués, selon le ministère de la Défense. Du matériel a été récupéré et leur base de Hamakat, au sud de Menaka, a été détruite.

Le juge d’instruction au tribunal national espagnol a décidé de prolonger la détention préventive de Yassine Kanjaa, arrêté mercredi dernier après avoir tué un sacristain et blessé grièvement un prêtre, lors d’une attaque à la machette. Le jeune marocain est inculpé pour « meurtre et blessures à des fins terroristes ».

A la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Inde a chargé, jeudi, le Pakistan lors d’un meeting sur la lutte mondiale contre le terrorisme. Jaishankar, ministre indien des Affaires étrangères, a accusé sans détours Islamabad d’être l’épicentre et l’agent du terrorisme en Asie du Sud.

Au moins sept personnes ont été tuées et six blessées, mardi 6 décembre, à Mazar-i-Sharif, dans le nord de l’Afghanistan, après l’explosion d’une bombe visant un bus où se trouvaient des employés d’une compagnie pétrolière, a-t-on appris auprès de la police locale.

Au moins trois personnes ont été tuées et 23 blessées dans un attentat suicide revendiqué par les talibans pakistanais, deux jours après avoir annoncé la fin d’un cessez-le-feu qui n’a jamais été respecté. L’attaque a visé des policiers qui accompagnaient une équipe chargée de vacciner contre la polio dans l’ouest du Pakistan.

Le Togo a subi une attaque terroriste meurtrière jeudi dernier à Tiwoli dans la région des Savanes, à la frontière avec le Burkina Faso et le Bénin. Depuis des mois, cette région frontalière subit les incursions des hommes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM dans son acronyme arabe), qui s’étend de plus en plus vers les pays côtiers.

Les activités criminelles ont tendance à se moderniser dans le pays. La crise aidant, il faudra s’attendre à une sophistication de plus en plus des réseaux criminels. La preuve, la BNPJ a mis hors d’état de nuire une bande qui fabrique depuis Taza des armes à feu.

Un rapport officiel du ministère de l’Intérieur, présenté aux députés, a fait état du retour, en 2022, de 117 Marocains des zones de combats en Irak et Syrie. Sur ce nombre, 25 personnes ont été traduites devant la justice pour leur appartenance à Daech, dont un a été extradé par la justice italienne, et qui a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, rapporte le média qatari Al Araby.