Espagne

Lors de son séjour dans le Royaume, Pedro Sánchez s’est montré prudent sur le dossier de l’ouvertures des douanes commerciales des Présides occupés de Sebta et Melilla. Il s’est empêché de donner une date précise, comme l’exigent les composantes de l’opposition. De son côté, la partie marocaine garde un silence de plomb sur un dossier de décolonisation encore problématique.

Après l’accueil réservé jeudi 15 février par le président d’Irlande au chef du Polisario, l’ambassade irlandaise à Rabat a réagi, via un communiqué, en soulignant que la visite effectuée par Brahim Ghali à Dublin était « privée et ne répondait pas à une invitation officielle ».

La Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) doit annoncer, dans les prochains mois, son arrêt en appel dans le recours présenté par l’UE portant annulation du verdict en faveur du Polisario. Une échéance qui préoccupe des milieux en Espagne.

C’est par paliers que le système algérien fait avancer ses pions sur l’échiquier du commerce régional. Tout en portant un coup sévère aux ports marocains, soumis à un embargo algérien des plus sévères, voilà que l’Algérie décide de lever graduellement les sanctions économiques décrétées contre contre le voisin ibérique au printemps 2022, en réaction au soutien de Pedro Sánchez au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental.

Les rapports privilégiés entre le Maroc et les Etats-Unis suscitent toujours un vif intérêt, mâtiné d’inquiétude, en Espagne. En témoigne un nouveau rapport élaboré par le Centre supérieur des études de défense nationale, relevant du ministère de la Défense, dont des extraits ont été publiés par la presse espagnole.