Liban

Le Liban a décidé mardi de déposer une plainte auprès du secrétaire général de l’ONU contre l’annexion par Israël de la partie nord du village de Ghajar, considéré par Beyrouth comme une terre libanaise. Ce village alaouite a été complètement coupé du Liban après la construction récente par l’armée israélienne d’une clôture au nord de la bourgade.

Nabih Berri, président du Parlement libanais, a défendu l’installation de deux tentes par le Hezbollah dans la région des hameaux de Chebaa, une affaire qui préoccupe depuis plus d’un mois l’entité sioniste et a condamné la confiscation de la partie nord du village al-Ghajar, réclamant à la communauté internationale d’obliger Israël à s’en retirer.

Une forte tension règne depuis jeudi à la frontière libano-israélienne après un échange d’artillerie qui n’a pas fait de victime. Il faut croire que la confrontation qui dure depuis trois mois à Kfarchouba, à l’extrême sud-est du Liban, dans une région occupée par Israël, ne faiblit pas. Les deux pays sont techniquement en guerre depuis 1948.

Hamdeen Sabahi, chef du Parti de la dignité en Égypte et secrétaire général du Congrès national arabe, a évoqué dans une interview exclusive avec la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen, l’importance de sa rencontre avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans les circonstances arabes actuelles.