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Tension entre Beyrouth et Tel-Aviv : Kfarchouba, un casus belli qui se précise

Une forte tension règne depuis jeudi à la frontière libano-israélienne après un échange d’artillerie qui n’a pas fait de victime. Il faut croire que la confrontation qui dure depuis trois mois à Kfarchouba, à l’extrême sud-est du Liban, dans une région occupée par Israël, ne faiblit pas. Les deux pays sont techniquement en guerre depuis 1948.
Tension entre Beyrouth et Tel-Aviv

L’artillerie israélienne a tiré, jeudi matin, une quinzaine de projectiles de 155 millimètres vers le Liban, après la chute d’au moins un obus de mortier, non revendiqué selon l’armée, dans la région de Kfarchouba, limitrophe du Golan syrien occupé et annexé par Israël.  Les obus israéliens sont tombés dans des vallons à trois kilomètres des zones habitées dans cette région d’une quarantaine de kilomètres carrés, occupée par l’armée israélienne et revendiquée par le Liban.

Cet incident intervient après des semaines d’une vive tension déclenchée par des travaux de fortification menés par les troupes israéliennes sur des terres appartenant à des cultivateurs libanais dans cette zone disputée. Il survient également après une vaste opération militaire israélienne en Cisjordanie, occupé par Israël depuis cinquante-six ans.

La tension entre les deux pays s’est traduite par des frictions entre les habitants et les troupes israéliennes qui ont nécessité l’intervention des casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, la Finul, pour empêcher une détérioration de la situation.

Le Hezbollah, qui dispose d’une puissante branche armée, a ensuite installé deux grandes tentes sur des collines revendiquées par le Liban, à la lisière du Golan. La résistance a refusé de démanteler ses installations malgré les menaces israéliennes d’un usage de la force.

Dernier développement, cette semaine : la décision d’Israël de construire un mur autour de la partie libanaise du village de Ghajar, situé à cheval entre le Golan et le Liban.

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