Arabie saoudite

La chaîne américaine NBC News a rapporté que « l’administration Biden envisage d’exhorter les entreprises américaines à ne pas étendre leurs relations commerciales avec l’Arabie saoudite, en réponse à la décision de Riyad à l’OPEP + de réduire la production de pétrole ».

Washington n’arrive toujours pas à digérer la pilule saoudienne. Ryad a en effet décidé de réduire sa production d’or noir, conformément aux accords dégagés au sein de l’Opep+. Une hérésie pour les Américains qui soutenaient une autre stratégie dont s’accommoderait le billet vert. Du coup, c’est la guerre des déclarations entre Américains et Saoudiens.

Echaudé par les décisions de Ryad sur le pétrole dans le cadre de l’OPEP+, le Président Joe Biden a haussé le ton mardi contre l’Arabie Saoudite. Le locataire du Bureau Ovale qui a serré, en juillet dernier, la main du Prince héritier Mohamed Bin Salman, alias « MBS », se laissera-t-il emporter par la colère face à l’alignement de Riyad sur Moscou, pour faire du véritable homme fort de l’Arabie un « paria » ?

C’est la première fois que Mohammed ben Salman, alias MBS, se rend dans l’Union européenne depuis le triste épisode de Jamal Khashoggi, assassiné à Istanbul en octobre 2018. Le prince héritier d’Arabie saoudite est arrivé à Athènes mardi. Après la Grèce, MBS est attendu en France où il devrait rencontrer le président Emmanuel Macron. Un voyage qui marque un peu plus son retour sur la scène internationale.

Faisal ben Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères, a affirmé lors d’une conférence de presse, à l’issue du sommet de Djeddah qu’ « aucune forme de coopération militaire ou technique avec Israël a été évoqué », ajoutant « la soi-disant OTAN arabe n’a pas été évoquée lors du sommet, et je ne sais pas d’où vient ce nom » soulignant que « la solution diplomatique est la meilleure façon de traiter avec l’Iran ».