Des rapports internationaux ont révélé l’implication des princes saoudiens, via des sociétés privées qui leur sont affiliées, dans le transfert d’armes de la Serbie à Daech au Yémen.

L’armée saoudienne serait officiellement entrée en négociation avec l’agence russe Rosoboron export pour l’acquisition de systèmes de brouillages avancés Krashukha 4.

Les Etats-Unis ont approuvé un contrat de maintenance de la flotte d’hélicoptères de l’Arabie saoudite, le premier conclu avec monarchie wahhabite depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, a annoncé le 16 septembre le département d’Etat.

Le prince Turki Al-Faisal, qui dirigeait auparavant les services de renseignement saoudiens, a déclaré que « l’Arabie saoudite souhaite que les États-Unis prouvent leur attachement à leurs engagements envers le royaume, en gardant leurs équipements militaires sur le sol du royaume ». Une déclaration qui intervient à l’heure où le ministre de la Défense US a boudé Riyad lors de sa tournée dans la région.

Le roi saoudien Salman ben Abdelaziz a rendu un arrêté mettant fin aux services du directeur de la Sûreté générale Khaled ben Qarar Al-Harbi afin de le soumettre à une enquête, sur fond de « nombreux abus et infractions visant à voler l’argent public à usage personnel », selon les médias officiels.

Abdul Malik al-Ajri, membre de l’équipe de négociation de Sanaa, a annoncé lundi que la Grande-Bretagne espionnait les réseaux de télécommunication yéménites et cette mise en cause risque d’ouvrir un nouveau chapitre anti-britannique.

Téhéran a qualifié de « positifs » les trois rounds de négociations qui ont eu lieu avec Riyad lors du sommet organisé récemment à Bagdad. Le dégel qui s’installe prendra-t-il de l’ampleur à l’heure où les Saoudiens semblent de plus en plus enclins à s’ouvrir sur d’autres capitales qu’occidentales ?

Deux ans après l’arrestation de cadres du Hamas en Arabie saoudite, et l’échec de la médiation arabe et des propositions d’accords d’échange avec les Yéménites pour les libérer, un tribunal saoudien a prononcé, dimanche 8 août, de lourdes peines allant jusqu’à 22 ans de prison contre certains d’entre eux.

Téhéran a dénoncé, mercredi 4 aout, la guerre médiatique qui blâme l’Iran pour le détournement d’un pétrolier au large de la mer d’Oman. La « guerre psychologique » n’est-elle pas le prélude à la guerre tout court ? Les autorités iraniennes se disent « inquiets » du climat qui règne dans la région tout en affirmant leur pleine disposition à croiser le fer le cas échéant.