Corée du Nord

La Corée du Nord a tiré, jeudi 13 avril, un « nouveau type » de missile balistique, possiblement à combustible solide selon l’armée sud-coréenne, ce qui marquerait une avancée technologique et stratégique majeure pour le programme d’armement de Pyongyang. Voilà qui remet en question ce à quoi est allé le Pentagone qui assurait, dans les récentes fuites, que la capacité balistique de ce pays était inopérante.

Selon les médias d’État nord-coréens, le nouveau drone mis au banc d’essai aurait pour ambition de créer un « tsunami radioactif » en mesure de détruire ports et navires ennemis. Une annonce qui laisse certains experts sceptiques et qui intervient un jour après que les États-Unis et la Corée du Sud ont mis fin à leurs plus grandes manœuvres militaires conjointes en cinq ans.

Les démonstrations de force s’enchaînent depuis plus d’une semaine des deux côtés du 38e parallèle. Lundi, la Corée du Nord assure que son tir de missile de dimanche était une « simulation d’attaque nucléaire, sur une cible ennemie majeure ». Test réalisé en présence de Kim Jong-un et de sa fille en réponse directe aux exercices conjoints des armées sud-coréennes et américaines. Pyongyang a dénoncé ce qu’il perçoit comme la répétition d’une invasion de son territoire.