Les quatre missiles « Hwasal-2 » ont été tirés depuis les environs de la ville de Kimchaek City dans la province du Hamgyong du Nord en direction de la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon. Ils ont suivi une trajectoire de 2.000 km avant d’atteindre « avec précision » leurs cibles, selon l’agence officielle, qui n’a pas précisé quelles étaient les cibles visées.
« La Commission militaire centrale du Parti des travailleurs de Corée a fait part de sa grande satisfaction concernant les résultats de l’exercice de lancement », a ajouté le média nord-coréen, cité par l’AFP. « L’exercice a clairement démontré une fois de plus la posture de guerre de la force nucléaire de combat de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord, NDLR), renforçant ses capacités de contre-attaque face aux forces hostiles », précise encore l’agence.
Ces lancements interviennent après le tir de deux missiles balistiques de courte portée lundi et d’un missile balistique intercontinental (ICBM) 48 heures auparavant, qui selon Pyongyang démontre ses capacités de « contre-attaque nucléaire meurtrière ».
Selon le Japon, l’ICBM lancé samedi a volé 66 minutes avant de plonger dans sa zone économique exclusive (ZEE). Il s’agissait du premier tir de missile de Pyongyang depuis sept semaines.
Dans une déclaration publiée lundi, la sœur du dirigeant nord-coréen, Kim Yo Jong, a prévenu que Pyongyang continuerait à surveiller les initiatives de Washington et de Séoul pour déployer davantage de moyens stratégiques américains dans la région, promettant des « contre-mesures correspondantes » à chaque menace perçue. Les tests de missiles répondaient à des exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis en mer du Japon mercredi.