Mexique

Quelque cent millions de Mexicains sont appelés aux urnes dimanche 2 juin 2024. Ils choisiront entre deux femmes pour devenir leur nouvelle présidente. Il s’agit de grandes élections fédérales et locales dont la campagne a été marqué par une violence extrême.

Les corps de quatre personnes, dont un candidat à des élections locales du 2 juin et son épouse, ont été retrouvés démembrés dans un véhicule incendié à Acapulco dans le sud du Mexique, ont indiqué, vendredi 17 mai, des sources locales. Jeudi, c’est une candidate aux municipales dans une agglomération du Chiapas qui a été assassinée.

Telle une trainée de poudre, le mouvement estudiantin propalestinien qui a démarré dans les campus américains, en signe de protestation contre l’alignement de l’administration US sur la guerre génocidaire d’Israël, s’étend au-delà des frontières US. Au Mexique, la plus prestigieuse Université du pays, proteste. Au même titre que celles de la Suisse ou encore de l’Irlande.

Trois jours après l’incendie qui a coûté la vie à 39 migrants dans un centre de rétention à Ciudad Juarez, ville située à la frontière américaine, Andres Manuel Lopez Obrador a de nouveau appelé les États-Unis à changer de politique concernant les migrants, estimant qu’ils ne s’attaquent pas à la racine du problème.

Dans un discours enflammé sur le Zocalo Zocalo sous les fenêtres de la présidence mexicaine, le président Manuel Andres Lopez Obrador a galvanisé, samedi, ses partisans. « Coopération, oui, soumission, non », a lancé AMLO devant des dizaines de milliers de partisans en dénonçant « certains législateurs » républicains des Etats-Unis qui parlent d’envoyer l’armée américaine au Mexique contre les cartels.

Le Sénat mexicain a donné son feu vert au président Andres Manuel Lopez Obrador pour tailler dans le budget de l’Institut national électoral, en charge de l’organisation des scrutins. La réforme adoptée, mercredi 22 février, est controversée. A un an de l’élections présidentielle de 2024 dans ce pays d’Amérique centrale, cette décision provoque la colère de l’opposition qui a l’intention de saisir la Cour suprême.