Maghreb

Eli Cohen, ministre israélien des Affaires étrangères, a annoncé dimanche 27 août s’être entretenu avec Najla al-Mangoush, son homologue libyenne, au cours d’une rencontre «inédite » à Rome la semaine dernière. Tripoli a décrit cet entretien comme « non officiel » et dû au hasard, la ministre des Affaires étrangères a été suspendue.

L’Algérie met à l’index le Maroc pour avoir, assurent des médias officiels, autorisé les avions de l’armée française à user de l’espace aérien dans le cadre de ses opérations envisagées au Niger. Du côté français, on nie toute demande de « clearance » faite auprès aussi bien d’Alger que de Rabat.

Le message royal adressé lors de la fête du Trône, aux responsables comme au peuple algériens, a de quoi réconforter les uns et les autres sur les véritables intentions de Rabat qui tend toujours la main à Alger. Si l’absence de toute réaction est notable au palais El Mouradia, il n’en reste pas moins que la présidence algérienne a choisi de pister le Royaume. En le talonnant en matière de diplomatie des missives.

La wilaya de Boumerdès, en Algérie, est aux couleurs du Polisario jusqu’au 14 août. Sauf que cette année, la séance d’ouverture de l’université d’été du mouvement sécessionniste n’a vu la présence d’aucun officiel algérien. La situation interne marquée par la guerre des clans et les défis sécuritaires en lien avec l’accès des militaires à la tête du Niger expliqueraient le désintérêt de la nomenklatura algérienne.