Algérie

Il y a une semaine de cela le Maroc a démystifié, à l’ONU, la version algérienne sur les drogues. « L’Algérie est plutôt productrice, actrice et initiatrice de plusieurs trafics de drogues et de stupéfiants de diverses natures », a dénoncé Azzeddine Farhane, ambassadeur représentant permanent du Maroc à Vienne, à l’occasion d’une réunion de la Commission des stupéfiants des Nations unies (CND). L’Algérie revient à la charge…

À Assamaka, au Nord du Niger, près de 4 600 migrants subsahariens qui avaient été expulsés dans le désert par les autorités algériennes évoluent dans des « conditions d’hygiène inacceptables ». « Ils manquent de nourriture, ils manquent d’eau, ils manquent de beaucoup de choses, ils manquent de presque tout », souligne Boulama Elhadji Gori, chef de mission adjoint de MSF dans le pays.

Lors d’un remaniement gouvernemental, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a limogé jeudi Ramtane Lamamra du poste de ministre des Affaires étrangères pour y nommer Ahmed Attaf. L’homme au long parcours diplomatique avait déjà occupé ce portefeuille entre 1996 et 1999, pendant la « décennie noire », sous le président Liamine Zéroual.

Les travaux de la 52e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à Genève, ont mis aux prises, une fois de plus, le Maroc et l’Algérie sur la question du Sahara occidental. Mercredi, la délégation marocaine a ainsi réfuté les allégations véhiculées par l’Algérie, en dénonçant une « fuite en avant » et « l’instrumentalisation des exigences des droits de l’Homme ».

Après le battage médiatique, le tour est venu pour que des officiels algériens montent au créneau pour riposter aux déclarations de Bahija Simou, directrice des Archives Royales, sur la marocanité du Sahara oriental.