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A.Attaf dans les pas de R. Lamamra : « Du déjà vu » diplomatique en Algérie

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Lors d’un remaniement gouvernemental, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a limogé jeudi Ramtane Lamamra du poste de ministre des Affaires étrangères pour y nommer Ahmed Attaf. L’homme au long parcours diplomatique avait déjà occupé ce portefeuille entre 1996 et 1999, pendant la « décennie noire », sous le président Liamine Zéroual.
A.Attaf dans les pas de R. Lamamra

A. Attaf, diplômé de l’École nationale d’administration (ENA) à Alger en 1975, est un vétéran de la diplomatie algérienne. Il commence sa carrière diplomatique en étant ambassadeur en Inde, en ex-Yougoslavie et au Royaume-Uni, avant d’être dans les années 1980 secrétaire d’État chargé des Affaires africaines et Maghrébines, au ministère des Affaires étrangères.

Il y était, avec R. Lamamra, 71 ans, le plus proche collaborateur du ministre d’alors, Ahmed Taleb Ibrahimi. A. Attaf ne fait donc finalement que retourner à un poste qu’il a déjà connu. « Son parcours est aussi nourri que celui de son prédécesseur » relève TSA, média algérien francophone en ligne.

En 1994, après sa nomination au gouvernement, et avant même de devenir chef de la diplomatie algérienne, il rédige un mémorandum dans lequel il informait le président L. Zéroual de la nécessité de fermer les frontières avec le Maroc. Ce qu’il obtient du chef de l’État en invoquant les effets néfastes sur l’économie algérienne de la contrebande entre les deux pays.

Mais en 2014, dans des déclarations reprises par la presse, il déplorait le manque d’efforts entrepris pour débloquer les relations algéro-marocaines.

 

 

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