Au Mali, le convoi de l’armée parti de Gao, fort d’une centaine de véhicules, poursuit sa route en direction de la région de Kidal. Les rebelles du Cadre stratégique permanent (CSP) affirment l’avoir durement frappé jeudi matin à Tabankort.

Le désengagement des militaires français du Niger annoncé par Emmanuel Macron le 24 septembre dernier a démarré jeudi 5 octobre. Pour l’armée, le temps est compté puisque le retrait des 1 500 militaires français doit être achevé d’ici à la fin de l’année 2023.

Le capitaine Ibrahim Traoré a limogé le chef d’état-major de la gendarmerie nationale burkinabè, le lieutenant-colonel Evrard Somda, en poste depuis le 1er février 2022. Il a été remplacé mercredi par Koagri Natama. Ce changement intervient alors que deux responsables de la gendarmerie sont soupçonnés d’être impliqués dans une tentative de déstabilisation.

Le convoi composé d’une centaine de véhicules de l’armée malienne et de ses supplétifs russes du groupe Wagner chemine entre Tabricha et Tabankort, dans la direction d’Anefis et de la région de Kidal. Partie lundi de Gao, la colonne a repris sa route après avoir essuyé de nouvelles attaques. Les rebelles du Cadre stratégique permanent (CSP) ont revendiqué mercredi la prise d’un nouveau camp militaire malien à Taoussa.

La junte au pouvoir au Niger a rappelé que la durée de la transition serait fixée uniquement par un « forum national inclusif », et ce quelques heures après une annonce de l’Algérie indiquant que Niamey avait donné son feu vert à une offre de médiation.

Au Mali, une imposante colonne de l’armée malienne a pris lundi la direction de Kidal. Ce mouvement des FAMA survient au lendemain d’un week-end au cours duquel l’armée malienne a subi deux violentes attaques du Cadre stratégique permanent (CSP), qui rassemble la plupart des groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015.

Le Nigéria a célébré, dimanche, le 63e anniversaire de son indépendance. Brahim Ghali, chef du Polisario, n’a pas adressé, à cette occasion, de message de félicitations au président nigérian, comme il le faisait en pareille occasion en félicitant l’ex-président Muhammadu Buhari qui avait reconnu la fantomatique RASD en 1984.

Les soldats français partis du Niger n’ont pas grand-chose à faire en Mauritanie, qui ne voit pas l’intérêt de les accueillir, a expliqué le Président Mohamed Ould Ghazouani au Figaro.

Le chef de la junte nigérienne a réussi sa première sortie médiatique depuis le coup d’État du 26 juillet. Le général Abdourahamane Tiani a donné deux interviews samedi soir 30 septembre en haussa et en zarma à la télévision nationale Télé Sahel.