La presse nigériane n’a pas mentionné la présence d’un quelconque représentant de la RASD aux festivités. A contrario, elle a insisté sur la participation de diplomates du Maroc.
Depuis l’élection du président Bola Ahmed Tinubu, un coup de froid affecte les relations entre les deux parties. Le chef d’Etat a ignoré, le 29 mai dernier, la présence de Brahim Ghali lors de la cérémonie de son investiture. De son côté, Yusuf M. Tuggar, nouveau ministre des Affaires étrangères depuis le 21 août, n’a toujours pas rencontré Brahim Salem El Mami Buseif, représentant attitré du Polisario à Abuja.
B. Ahmed Tinubu qui a prononcé un discours lors de sa participation à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies n’a nullement fait mention du dossier saharien.
Pour rappel, c’est en 1984, sous la présidence du général Muhammadu Buhari que le Nigéria avait reconnu la RASD.
Le rapprochement politique et économique entre Rabat et Abuja, initié par la visite, de décembre 2016, du roi Mohammed VI au Nigéria, a tendance à se renforcer. Avec son corollaire : le lâchage progressif du Polisario.