Burkina Faso

Les forces armées burkinabè lancent la mobilisation populaire pour faire face aux groupes armés terroristes. Un recrutement de 35 000 volontaires pour le compte des communes du pays et de 15 000 volontaires pour la brigade de veille et de défense patriotique est en cours. Ses missions : la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.

Blaise Compaoré, ancien président du Burkina Faso, en exil à Abidjan depuis 2014, est attendu vendredi à Ouagadougou pour la rencontre des anciens chefs d’État : Roch Marc Christian Kaboré, Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida et Jean-Baptiste Ouédraogo. Ils évoqueront, selon un communiqué des autorités, « les intérêts supérieurs de la nation ».

Un conseil supérieur de la défense nationale s’est tenu à Ouagadougou lundi 20 juin sous la présidence du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, chef de l’État. Plusieurs décisions ont été annoncées dans le cadre de lutte contre l’extrémisme violent.

Au Burkina Faso, un mois après la formation de son équipe, Albert Ouedraogo, Premier ministre, a présenté sa feuille de route aux membres de l’Assemblée législative de transition. Il a expliqué comment son gouvernement compte venir à bout de l’insécurité et récupérer les parties du territoire occupées par les groupes armés.