Afrique de l’Est

Les combats n’en finissent pas au Soudan. Depuis l’échec des pourparlers organisés par les États-Unis et l’Arabie saoudite à Djeddah, aucune initiative diplomatique pour renouer le dialogue n’est intervenue. Les belligérants ont intensifié leurs opérations particulièrement dans la capitale Khartoum qui, mardi, a été la journée la plus violente depuis des semaines.

Alors que les combats continuent à secouer le Soudan, Solidarités International a été la première ONG à entrer la semaine dernière à l’ouest du Darfour et dans la ville d’el-Geneina. Une ville brûlée à 70%, assure l’ONG qui attire l’attention sur une situation humanitaire catastrophique.

Au Soudan, des combats entre l’armée régulière et le Sudan People’s Liberation Movement–North (SPLM-Nord), groupe armé local, ont été signalés le 25 juin dans la région du Nil Bleu, à la frontière avec l’Éthiopie.

Molly Phee, sous-secrétaire d’État américaine en charge des Affaires africaines, a confirmé jeudi que les pourparlers organisés en Arabie saoudite entre belligérants soudanais ont été « ajournés », faute de résultats. Au Soudan, les combats entre armée et paramilitaires se sont intensifiés.

Au Soudan, la trêve de 72 heures signée le week-end dernier entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) a expiré mercredi matin. Cette nouvelle trêve, surtout destinée à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, avait été convenue sous l’égide de l’Arabie saoudite et des États-Unis le week-end dernier. Aussitôt, de violents combats ont repris dans la capitale soudanaise.