Le Programme alimentaire de l’ONU, tire la sonnette d’alarme sur le drame qui se joue au Soudan du Sud où plus de 70% de la population sera confrontée à la faim cette année. Des conflits qui n’en finissent pas, des calamités climatiques ou encore l’inflation, le pays va connaître « sa pire crise alimentaire », a averti l’agence onusienne.

Les autorités soudanaises ont libéré depuis dimanche 115 militants détenus depuis des semaines dans plusieurs prisons de la capitale. Ces manifestants, membres des comités de résistance ou défenseurs des droits de l’homme avaient été arrêtés durant les manifestations pacifiques contre le coup d’État du 25 octobre ou lors de raids nocturnes à leurs domiciles par les forces de sécurité.

Dans le sillage du coup d’État du 24 janvier dernier, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est désormais officiellement président du Burkina Faso. Il a été investi, mercredi 16 février, à Ouagadougou par le Conseil constitutionnel.

Des coups de feu et des explosions ont été entendues la nuit dernière à Mogadiscio, capitale de la Somalie. Ce sont des attaques simultanées qui ont été menées par le groupe djihadiste des shebabs. Un commissariat a notamment été pris pour cible et détruit.

La répression sanglante se poursuit au Soudan. Pas moins de deux manifestants ont rejoint, lundi 14 février, à Khartoum, le lot des morts sous les balles des forces de sécurité. Et ils sont à 81 manifestants à avoir perdu la vie depuis le 25 octobre en réclamant le départ du pouvoir militaire qui règne avec une poigne de fer dans ce pays.

Abdel Fattah Al-Burhan, chef du Conseil souverain de transition soudanais, a déclaré que les visites mutuelles entre son pays et Israël sont menées à des fins « militaires et sécuritaires », et non politiques.

Abdel Fattah Al-Burhan, chef du Conseil souverain de transition soudanais, a déclaré que les visites mutuelles entre son pays et Israël sont menées à des fins « militaires et sécuritaires », et non politiques.

Une nouvelle vague d’arrestations a visé des représentants de partis politiques qui ont été écartés du pouvoir par le coup d’État mené par le général Abdel Fattah al-Burhane le 25 octobre dernier. Il s’agit des dernières interpellations en date après de nombreuses arrestations de militants, journalistes, avocats et manifestants qui militent pour un pouvoir civil.

Au Soudan, la contestation ne faiblit pas. Ainsi, les manifestants ont lancé depuis mardi 18 janvier un appel à la grève et à la désobéissance civile. Objectif de cet appel, paralyser le pays en signe de protestation contre le pouvoir militaire qui tue sa population.