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Présides Sebta et Melilla
L’Espagne a déployé son Groupe Tactique de Ceuta et le Tercio « Gran Capitán » de la 1ère Légion, pour diriger «une vaste opération…
Sebta et Melilla ne seront pas incluses dans le traité fondateur de l’OTAN. Telle est la démarche voulue par l’Exécutif espagnol qui assure que cette question n’est pas à l’ordre du jour ni aujourd’hui ni lors du 32ème sommet de l’Alliance de juin prochain. Madrid qui vient de renouer avec Rabat n’entend pas torpiller le processus de réconciliation qui vient d’être scellé avec le Maroc.
Depuis Sebta, Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, a défendu la position espagnole concernant le Sahara marocain, en déclarant que « l’Espagne s’était alignée sur celles exprimées par d’autres puissances européennes, comme la France ou l’Allemagne qui soutiennent le plan marocain pour le Sahara ». Face aux responsables de Sebta et Melillia, inquiets d’une pression diplomatique marocaine en vue de solder un fait colonial, le patron de l’Exécutif espagnol a cherché à rassurer.
Les candidats subsahariens à l’émigration multiplient les assauts contre la frontière séparant Melilla au Maroc. Près de 1 000 migrants ont tenté mardi, tôt le matin, de contourner le dispositif sécuritaire en place.
Une deuxième tentative massive de franchissement de la clôture de Melilla a été lancée jeudi matin par près de 1 200 migrants, 350 d’entre eux y sont parvenu, s’ajoutant au 500 qui ont franchi cette même frontière hier, sur les 2 500 candidats. Le traitement réservé aux migrants des deux côtés de la frontière a été dénoncé par l’AMDH.
Pas moins de 500 migrants subsahariens, parmi environ 2 500 migrants, ont réussi à franchir la frontière séparant Melilla du Maroc. L’agence de presse espagnole EFE, citant des sources de la Garde civile espagnole, a indiqué que c’est l’une des plus importantes vagues sur l’enclave ces dernières années.
La question des Présides de Sebta et Melillia a tout pour être, cette année, «centrale» dans les relations entre le Maroc et l’Espagne. C’est ce à quoi a abouti Eduard Soler, chercheur sénior au Barcelona Centre for International Affairs, dont les déclarations ont été répercutées par Europa Press.
Entre Rabet et Madrid, les nuages s’amoncellent et n’augurent pas d’une amélioration dans les relations maroc-espagnoles à cout terme. L’armada déployée au large des cotes marocaines et l’offre de « prospérité partagée » témoignent de l’incertitude dans laquelle se trouve la relation entre les deux pays voisins. Tout est bloqué à cause du passif colonial dont Madrid n’arrive toujours pas à assumer.
Après la visite de hauts gradés espagnols dans les Présides occupés et l’envoi d’un patrouilleur, l’armée espagnole a décidé de pousser sa démonstration de forces plus loin. En effet, l’état-major espagnol a décidé de lancer jusqu’au 19 décembre de grandes manœuvres militaires. Le choix du moment et du lieu de ces exercices n’est pas anodin. Surtout qu’entre Rabet et Madrid, la tension sourd depuis le triste épisode du séparatiste Brahim Ghali.
L’Espagne révèle l’utilisation de drones pour surveiller la clôture frontalière séparant l’enclave de Melillia du Maroc. Ses représentants dans le Préside occupé prévoient de nouvelles dispositions pour gérer les flux dans la zone.
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