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Dans un communiqué conjoint, les centrales syndicales dénoncent une escalade inquiétante de la violence dans les établissements scolaires. Elles pointent notamment les agressions physiques…
En dépit des contre-coups générés par l’inflation qui a atteint des sommets dans le pays, les centrales syndicales ont choisi, chacune, de faire cavalier seul. L’union de la lutte syndicale reste donc chimérique alors que la situation sociale, lourdement fragilisée par la hausse des prix, l’exige. En face, l’Exécutif qui soutient s’accrocher à l’institutionnalisation du dialogue social n’a offert aux salariés que des promesses.
Le Conseil général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), affiliée au Parti de l’Istiqlal, formation de la majorité aux affaires, a appelé le gouvernement à «intervenir de toute urgence pour réduire les prix élevés et les contrôler». En parallèle, les transporteurs ruent toujours dans les brancards en brandissant le recours à la grève.
Khalid Aït Taleb, ministre de tutelle, poursuit sa tournée auprès des centrales syndicales dans le cadre du dialogue social. Après des réunions avec l’UMT et l’UGTM, le ministre a rencontré jeudi Khalid Alami Houir, secrétaire général-adjoint de la Confédération démocratique du travail (CDT).
Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, s’est entretenu, lundi à Casablanca, avec El Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), ainsi que les membres du secrétariat général de ce syndicat, dans le cadre d’une nouvelle tournée du dialogue social avec les centrales syndicales.
Trois centrales syndicales sont décidées à réagir pour protester contre la cherté de la vie. Une grève générale devrait paralyser le secteur public le 20 juin. L’UMT, la CDT et l’UGTM, centrales considérées comme les plus représentatives pourrait se joindre au rang de la protestation.
En dépérissement, Samir, unique raffinerie du pays qui trône sur la façade atlantique de Mohammedia, pourrait retrouver son activité suspendue depuis 2005. Si le Centre international de règlement des différends relatifs à l’investissement (CIRDI) n’a pas encore dit son mot sur la reprise des activités de ce fleuron industriel, la CDT croit que le pari est des plus gagnants pour le pays.
L’accord social conclu à la dernière minute entre le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives est un « acquis important » pour l’amélioration de la situation de la classe ouvrière, a affirmé, samedi à Rabat, Aziz Akhannouch chef du gouvernement. Le ministre de l’Emploi a fait un déplacement impromptu au siège de la CDT, à Casablanca, pour « vaincre » les réticences des syndicalistes qui, par-dessus tout, ont fait de « l’institutionnalisation » du dialogue social leur mantra.
En prévision de la célébration du 1er mai, fête de la classe laborieuse, l’Union marocaine du travail (UMT) a indiqué dimanche célébrer cette journée mondiale sous le slogan «Arrêtez la série d’attaques contre le pouvoir d’achat de la classe ouvrière et de l’ensemble du peuple». La Centrale syndicale se fait l’écho de la lutte menée par la Confédération démocratique du travail (CDT) sur le même chapitre. Et plus…
Le dialogue entre le ministère de l’Éducation nationale et les syndicats les plus représentatifs du secteur, notamment sur le dossier des contractuels, fait du surplace. Pour ne pas dire qu’il est bloqué. En face, l’Exécutif assure que la porte du dialogue n’a jamais été fermée devant la coordination des « contractuels ». D’où le recours aux grèves perlées accompagnées d’arrestations.
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