Syndicats

L’Union Marocaine de l’Agriculture (UMA) a récemment exprimé ses inquiétudes concernant la stratégie actuelle du ministère de l’Agriculture, en raison de ce qu’elle décrit comme une situation « catastrophique » dans le secteur agricole. Elle appelle à une révision de ces conditions par le biais d’un débat national, permettant à tous les acteurs du secteur de partager leurs opinions et attentes afin de restaurer la souveraineté agricole.

La détérioration des conditions de vie mobilise toujours au Maroc. La preuve, à l’appel de la Confédération démocratique du travail (CDT) plusieurs milliers de personnes ont convergé vers la place de la Victoire, à Casablanca. Le cortège qui fait office de manifestation nationale, maintenue en dépit de l’interdiction décidée quelques jours plutôt par l’Intérieur, a dénoncé l’Exécutif dont les choix engendrent la cherté du coût de la vie, et revendiqué des augmentations salariales susceptibles d’éponger les aspérités d’une pauvreté qui a tendance à se généraliser.

En dépit des contre-coups générés par l’inflation qui a atteint des sommets dans le pays, les centrales syndicales ont choisi, chacune, de faire cavalier seul. L’union de la lutte syndicale reste donc chimérique alors que la situation sociale, lourdement fragilisée par la hausse des prix, l’exige. En face, l’Exécutif qui soutient s’accrocher à l’institutionnalisation du dialogue social n’a offert aux salariés que des promesses.

Khalid Aït Taleb, ministre de tutelle, poursuit sa tournée auprès des centrales syndicales dans le cadre du dialogue social. Après des réunions avec l’UMT et l’UGTM, le ministre a rencontré jeudi Khalid Alami Houir, secrétaire général-adjoint de la Confédération démocratique du travail (CDT).

Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, s’est entretenu, lundi à Casablanca, avec El Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), ainsi que les membres du secrétariat général de ce syndicat, dans le cadre d’une nouvelle tournée du dialogue social avec les centrales syndicales.