L’Union a expliqué, dans un communiqué, que sa réaction fait suite à une réunion dédiée à l’examen de diverses questions touchant les acteurs du secteur agricole dont les revendications sont restées en l’état dans un contexte de recul du dialogue sectoriel.
L’UMA, affiliée à l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), a dénoncé la flambée des prix des ovins pour l’Aïd al-Adha dernier tout en attribuant cette situation à « une mauvaise gestion du secteur animalier et à l’opacité entourant le soutien aux importateurs de moutons et le manque de contrôle des prix ». Et dans la foulée, elle a renouvelé, son appel à la tutelle, pour promulguer la loi fondamentale sur les bureaux régionaux de l’investissement agricole, après de longues négociations et consultations avec les partenaires sociaux. L’UMA a condamné le ministère pour son manque de transparence dans la gestion du processus de restructuration, excluant les acteurs sociaux de la consultation.
L’Union a par ailleurs exhorté le département piloté par Mohamed Seddiki, à modifier le statut des employés de l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) pour qu’il corresponde aux spécificités de cette institution. Elle demandé un renforcement de ses ressources humaines et logistiques nécessaires à l’accomplissement de ses missions.
L’Union a apporté aussi son plein soutien aux techniciens, administrateurs et ingénieurs dans leurs luttes pour faire valoir leurs revendications justes et légitimes. Comme elle a pointé du doigt le silence et l’incapacité choquante « du gouvernement face à la flambée des prix, qui a gravement affecté le pouvoir d’achat des citoyens et représente une menace sérieuse pour la stabilité sociale ».