Des dizaines de milliers de Britanniques ont de nouveau battu le pavé le 25 novembre à Londres en soutien aux Palestiniens, réclamant un cessez-le-feu durable à Gaza au deuxième jour de la trêve entre le Hamas et Israël.

Un rapport de l’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale a déclaré que le nombre de manifestations propalestiniennes est nettement supérieur à celui des manifestations pro-israéliennes.

Au Royaume-Uni, la guerre entre Israël et le Hamas divise les travaillistes. Certains demandent à leur leader, Keir Starmer, d’adopter une position plus ferme en appelant à un cessez-le-feu immédiat. Ce que refuse pour le moment le chef des travaillistes, donné favori pour devenir le prochain Premier ministre. Aveugle, il n’a pas vu les dizaine de milliers de Britanniques qui ont marché pour soutenir Gaza et les Palestiniens.

En dépit de l’alignement pro-israélien du chef du gouvernement britannique et de la démarche informationnelle de la BBC, des dizaines de milliers personnes ont marché samedi après-midi à Londres pour réclamer « la fin de la guerre à Gaza » et soutenir les Palestiniens.

Le Premier ministre britannique est venu en Israël pour une visite de « solidarité ». À son arrivée à l’aéroport Ben Gourion, il a dénoncé un « acte de terrorisme innommable et horrible » en évoquant l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas.

A la clôture du congrès des Conservateurs donnés perdants aux élections locales de mai prochain, Rishi Sunak, Premier ministre, a tenté de remobiliser les siens et de positionner son parti comme celui du renouveau.

Grayzone, site américain vient de révéler une fuite de documents montrant l’implication des services de renseignement britanniques dans la diffusion de la version véhiculée sur l’attaque chimique perpétrée dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas, en 2013.

La faillite de la deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi, fait craindre un effet domino sur d’autres municipalités, en pleine crise du coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.

Au Royaume-Uni, plus de trois millions de personnes dépendent des banques alimentaires, pour la nourriture la plus basique, mais aussi pour les produits d’hygiène, d’entretien et les croquettes pour animaux. La crise ambiante a fini par rattraper ces structures d’aide qui craignent la banqueroute.