La mobilisation ne s’essouffle visiblement pas dans la capitale britannique le 25 novembre, après sept semaines de guerre, alors que nouvelles libérations d’otages du Hamas et de prisonniers palestiniens sont attendues, et que la trêve de quatre jours renouvelable semble jusqu’ici respectée.
Un cortège s’est élancé de Park Lane en milieu de journée en direction de Whitehall, quartier central de Londres, avec des centaines de drapeaux palestiniens et des pancartes « Arrêtez de bombarder Gaza » ou « Fin du siège. » Graham Foord, 56 ans, s’est ému de la manière dont les marches londoniennes, majoritairement pacifiques, ont été « dépeintes dans les médias » et par le gouvernement britannique, notamment par l’ex-ministre de l’Intérieur Suella Braverman, qui les a qualifiées de « marche de la haine ». Connue pour ses propos provocateurs, cette dernière a été limogée du Home office mi-novembre pour avoir critiqué l’action de la police lors de ces marches massives chaque semaine dans la capitale. Plus de 1 500 officiers de police sont mobilisés tout le week-end à Londres, avec près de 500 renforts venus d’autres villes du Royaume-Uni.
Un homme portant une pancarte avec des symboles nazis été arrêté au tout début de la manifestation, a indiqué le ministre de l’Intérieur James Cleverly sur X (ex-Twitter). Une marche contre l’antisémitisme devait également avoir lieu le 26 novembre dans la capitale britannique, à l’initiative de l’organisation Campaign Against Antisemitism.