Arabie saoudite

La Maison Blanche a vanté, mardi 13 mai dans un communiqué, un contrat de ventes d’armes de 142 milliards de dollars passé avec l’Arabie saoudite à l’occasion d’une visite de Donald Trump, affirmant qu’il s’agissait du « plus important de l’histoire ». Cet accord, qui s’inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d’investissement – à hauteur de 600 milliards de dollars, selon l’exécutif américain –, va permettre à la monarchie saoudienne de se procurer « des équipements militaires de pointe auprès d’une douzaine d’entreprises de défense américaines », en particulier dans la défense aérienne, les missiles, la sécurité maritime et les systèmes de communication. Les Israéliens qui ont peur pour leur supériorité militaire font déjà grise mine, rapportent les médias locaux.

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Faisal ben Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères, a confirmé jeudi que la résolution de la crise en Syrie « nécessite un dialogue avec Damas » et que Riyad continuera de suivre la mise en œuvre de ses engagements. Cette déclaration a été faite en présence du chef de la diplomatie américaine en visite dans le Royaume. Le jour même, un entretien téléphonique a eu lieu entre le Président russe et le Prince héritier saoudien.

Le prince Faysal ben Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères, a déclaré que « le Liban a besoin d’un consensus libanais interne, et non d’un rapprochement irano-saoudien », soulignant « la nécessité pour le Liban de garantir son propre intérêt national et pour les politiciens de donner la priorité à l’intérêt libanais par-dessus tout autre intérêt partisan. »